Le collectif des travailleurs de la Commission électorale nationale autonome (Cena) interpelle le Chef de l’Etat Macky Sall sur la frustration qu’ils ressentent. En d’autres termes, le collectif réclame la hausse de leurs salaires, avantages et une couverture médicale. Dans un mémorandum, il révèle le traitement « injuste dont certains agents sont victimes».
En effet, les agents de la CENA réclament l’intégration sans délai de tous les agents dans l’assurance-maladie. Ils demandent la correction des disparités de salaires en adoptant une grille salariale comportant tous les avantages. Une bonne politique sociale au profit des travailleurs, ainsi que la mise en place d’un plan de carrière pour le personnel.
Concernant les salaires, le collectif dénonce le fait que « pendant que le coût de la vie devient de plus en plus élevé, et que des institutions ont des grilles salariales très motivantes », l’administration de la CENA, quant à elle, « n’a fait aucune action d’envergure et d’importance majeure en matière de salaires pour ses agents ».
Les agents de la CENA soulignent que les ajouts sur les salaires ont été faits « de manière discriminée, sans aucune base justificative ». Pour mieux illustrer leurs dires, ils évoquent les ajouts sur les salaires intervenus à la suite de la lettre de protestation en date du 21 juin 2017 ayant pour objet “Demande d’intervention pour la régularisation de leur situation professionnelle” adressée au Président de la CENA.
S’agissant de la couverture maladie, le collectif s’indigne que l’administration de la CENA a seulement choisi quelques-uns de ses agents pour les intégrer dans ladite assurance, « avec un salaire du directeur général qui tourne autour de 2 millions FCFA par mois et 1 million de Fcfa en carburant par mois et 27 millions de francs CFA en assurance-maladie annuelle pour les membres qui sont pourtant à la retraite depuis 2015 ». Aussi, « les membres sont absents depuis la pandémie et pourtant, ils perçoivent régulièrement leurs salaires dont chacun obtient 1 millions 5 00 milles francs CFA par mois ».
Sur les avantages, note le document, il est déplorable de remarquer que quelques agents seulement ont pu bénéficier des avantages qu’offre la CENA par exemple le fonds destiné à la formation dont les choix des bénéficiaires ne sont pas objectifs.
PRESSAFRIK
