La contre-expertise réalisée par le laboratoire d’anatomie et de cytologie pathologiques de l’hôpital Idrissa Pouye confirme la mort naturelle de l’élève sous-officier de police Abdoul Kader Johnson suite une requête de l’avocat de la famille du défunt. Une décision qui confirme la thèse qui a été avancée par la police qui, se basant sur les conclusions du médecin légiste, évoque une « mort naturelle à la suite d’une défaillance multiviscérale sur terrain de cardiopathie ischémique et d’hépatopathie chronique ».
Selon Libération, les conclusions de l’examen de contre-expertise effectué sur le corps de Abdoul Kader Johnson, qui est en bon état de conservation, ont montré « une cardiopathie hypertrophique discrète avec un foyer suspect de nécrose aigue du myocarde septal ; un foie cardiaque aigu discret ; une congestion des viscères avec des organes dans les aspects morphologiques classiques ; une absence de lésion viscérale avec une cardiopathie discrète déséquilibrée par le contexte d’activités physiques d’une intensité habituelle ».
Pour rappel, arrivé le mardi 20 avril 2021 à l’Ecole nationale de police et de la formation permanente pour débuter sa formation initiale avec la 46ème promotion, Johnson “a suivi avec toutes les procédures d’enregistrement avant d’intégrer le rassemblement organisé par le personnel d’encadrement. C’est à la suite du breifing et après le repas, qu’il a signalé des douleurs au niveau des membres inférieurs et fut mis à la disposition de l’infirmerie jusqu’au vendredi 23 avril avant d’être évacué à l’hôpital Principal de Dakar où il est décédé le 24 avril 2021.
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