Les États-Unis indiquent préparer des mesures punitives – avec l’Union européenne – après l’interception, par la Biélorussie, d’un avion de ligne européen la semaine dernière pour arrêter un journaliste. Le gouvernement américain fait le choix de sanctions ciblées contre le gouvernement du président Loukachenko reçu vendredi par son homologue russe Vladimir Poutine.
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, les sanctions viseront des membres clés du régime d’Alexandre Loukachenko. Des personnes associées à l’interception de l’avion Ryanair à bord duquel se trouvait un journaliste opposé au président le 23 mai, mais aussi précise Washington, aux violations actuelles des droits de l’homme, à la corruption et à la falsification des élections de 2020.
Ces élections qui avaient déjà poussé les États-Unis à sanctionner huit responsables biélorusses.
Neuf entreprises publiques visées
En parallèle, le Trésor américain dit travailler à des mesures contre des éléments du régime et son réseau de soutien. Des sanctions économiques, qui avaient été levées en 2015, contre neuf entreprises publiques seront à nouveau effectives jeudi prochain. Interdiction pour les Américains de traiter avec ces entreprises.
Les États-Unis déconseillent par ailleurs à leurs ressortissants de se rendre en Biélorussie. L’administration fédérale de l’aviation demande aux compagnies américaines de faire preuve d’une extrême prudence lors du survol de ce pays, sans pour autant leur imposer de le contourner comme l’Union européenne l’a demandé à ses propres compagnies. Le début d’un bras de fer avec la Russie qui n’a pas validé certains plans de vol évitant l’espace aérien biélorusse.
RFI
