Le président du parti Fds les « Guelewars », Docteur Babacar Diop, invite l’Etat du Sénégal, la police et la gendarmerie à mettre fin à la violence que les nervis exercent sur les honnêtes citoyens. Des brutalités qui peuvent amener les populations à se défendre eux-mêmes.
Babacar Diop a rendu visite au responsable des jeunes du Parti démocratique sénégalais (Pds) Ndiaga Diaw hier lundi. Ce dernier, selon les informations fournies par le quotidien « Libération », a été «lâchement tabassé et blessé au bras par les nervis qui accompagnaient les cortèges du Président Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (Isep) le 29 juin passé».
Suite à cet incident, le président du parti Fds les « Guelewars », s’est rendu chez la victime, pour lui témoigner son soutien et dénoncer les actes répréhensibles des nervis sur la population sénégalaise. «Je suis venu exprimer toute ma compassion, mon soutien et mes encouragements à mon frère Ndiaga suite à cet incident malheureux qui s’est passé lors de la visite du chef de l’Etat Macky Sall Thiès. Mais aussi pour dénoncer la présence des nervis qui continuent d’agresser des personnes qui ne font qu’exercer un droit garanti par la constitution du pays», a affirmé Babacar Diop.
Pour lui, cette situation d’insécurité peut faire basculer le Sénégal dans la violence, car personne ne va se laisser agresser par les nervis sans réagir. «Soit on est dans une démocratie, soit on n’y est pas. Dans une démocratie normale, les citoyens ont le droit de manifester leur mécontentement quand ils ne sont pas contents», a-t-il pesté.
Le président du parti Fds les « Guelewars », invite l’Etat du Sénégal, la police et la gendarmerie à prendre leur responsabilité face à cette situation. Les actes perpétrés par les nervis, d’après ses dires, peuvent dégénérer et pousser les Sénégalais à se défendre eux-mêmes.
Prenant la parole, le responsable des jeunes du Pds a salué la démarche du docteur Babacar Diop. Ndiaga Diaw a aussi réaffirmé tout son engagement à faire face au régime de Macky Sall.
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