La préparation d’une grande compétition, comme la Coupe d’Afrique des nations de football, doit durer ‘’un an et demi, voire deux ans’’, le stage ne servant qu’à un ajustement et à élaborer une stratégie, rappelle Amara Traoré, un ancien sélectionneur national du Sénégal.
‘’Le stage, ça permet à un entraîneur d’ajuster, d’apporter du sang neuf, d’élaborer une stratégie et une planification pour le premier tour et les phases d’élimination directe’’, a-t-il expliqué à l’APS.
L’équipe du Sénégal a annulé son stage de préparation de la CAN (9 janvier-6 février), qu’elle avait prévu de tenir à Kigali, la capitale du Rwanda.
‘’Il est clair qu’en s’exilant loin de ses bases, il était loisible de travailler ses gammes, loin de la famille et des proches, même si les réseaux sociaux rapprochent davantage les gens’’, a souligné Traoré, actuel membre du comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF).
‘’C’est inutile d’aller au Rwanda, si on ne peut pas y faire le travail prévu à cause de l’absence de plusieurs joueurs’’, a expliqué Amara Traoré.
La FSF ne souhaitait pas annuler le stage prévu au Rwanda, selon Traoré qui, en 2012, s’était contenté d’un stage à domicile.
‘’On aurait dû penser à cette ouverture depuis longtemps, je suis partisan de cet élargissement’’, a-t-il dit, concernant la sélection de 27 joueurs, contre 23 lors des précédentes éditions de la CAN.
Seuls 15, voire 17 footballeurs jouent la compétition, a rappelé Amara Traoré, ajoutant que les autres sont sollicités pour parer à toute éventualité.
APS
