Le trafic illégal de bois fait perdre au Sénégal près de 30 milliards de francs CFA chaque année. Selon le député Mamadou Lamine Diallo qui a fait la révélation, ce pillage des ressources naturelles « s’accompagne toujours de corruption et d’affaissement des institutions d’une République ».
À l’en croire, il a, à maintes reprises, insisté sur ce dossier dont le coût économique est de l’ordre de 30 milliards par an, confirmé par la BBC. « J’ai saisi l’ambassadeur de Chine au Sénégal puisqu’il semble bien que la destination finale de ce bois de veine est la Chine », a-t-il déploré dans le document parvenu à PressAfrik.
Mamadou Lamine Diallo n’a pas manqué d’interpeller tous les élus locaux de la Casamance où le trafic de bois est le plus important « Les ressources naturelles concourent à côté des facteurs de travail, et capital technique, humain et social à la création des richesses matérielles. Or, on ne peut pas détruire systématiquement le capital naturel de la Casamance », lit-on sur le document.
Par ailleurs, le député a signalé également que « c’est bien un pillage des ressources naturelles qui est à la base des crises politiques au Sahel ».
PRESSAFRIK