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RDC: coup d’envoi de l’enrôlement des électeurs en vue des élections de décembre 2023

Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), a lancé samedi à Kinshasa les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs avant les élections de 2023. Cette activité concerne d’abord 10 provinces de l’ouest du pays.

À l’Institut de la Gombe, au cœur du quartier huppé de Kinshasa, la file d’attente devient de plus en plus longue. Pour s’identifier et obtenir leur carte d’électeur, précieux sésame pour participer au scrutin prévu en décembre 2023, certains sont sur place depuis 5 heures du matin.

Jacques en fait partie, et il n’en peut plus. Après plusieurs heures d’attente, il décide d’interpeller un agent de la Céni venu calmer les esprits. « Le système est lent ! Il y a moyen de mieux organiser les choses. Vous avez appelé les 50 premiers numéros alors que cela fait bientôt deux heures et rien ne se passe », tance-t-il.

À l’intérieur du bureau, les agents tentent de s’activer mais doivent accomplir toutes les démarches. Car avant de fournir les cartes d’électeur, il y a des formulaires à remplir, des empreintes digitales à prélever et des iris à scanner.

Après quatre heures d’attente, Diasivi a enfin sa carte. « C’est frustrant. C’est des choses à corriger. Nous comprenons, c’est le premier jour. À l’intérieur, je n’ai pas attendu plus de 5 minutes », témoigne-t-il. Les choses sont allées plus vite pour lui étant donné qu’il s’était déjà préenregistré à partir d’une application mobile mise en place par la Céni.

De son côté, Dénis Kadima, le président de la Céni, se montre optimiste pour la suite des opérations : « C’est comme une voiture. On démarre et on commence avec la première vitesse. On ne passe pas directement à la troisième vitesse ». Environ 50 millions d’électeurs sont attendus dans l’ensemble du pays.

L’enrôlement reporté à Kwamouth

Mais si les opérations d’enrôlement ont bien débuté à K

Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), a lancé samedi à Kinshasa les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs avant les élections de 2023. Cette activité concerne d’abord 10 provinces de l’ouest du pays.

À l’Institut de la Gombe, au cœur du quartier huppé de Kinshasa, la file d’attente devient de plus en plus longue. Pour s’identifier et obtenir leur carte d’électeur, précieux sésame pour participer au scrutin prévu en décembre 2023, certains sont sur place depuis 5 heures du matin.

Jacques en fait partie, et il n’en peut plus. Après plusieurs heures d’attente, il décide d’interpeller un agent de la Céni venu calmer les esprits. « Le système est lent ! Il y a moyen de mieux organiser les choses. Vous avez appelé les 50 premiers numéros alors que cela fait bientôt deux heures et rien ne se passe », tance-t-il.

À l’intérieur du bureau, les agents tentent de s’activer mais doivent accomplir toutes les démarches. Car avant de fournir les cartes d’électeur, il y a des formulaires à remplir, des empreintes digitales à prélever et des iris à scanner.

Après quatre heures d’attente, Diasivi a enfin sa carte. « C’est frustrant. C’est des choses à corriger. Nous comprenons, c’est le premier jour. À l’intérieur, je n’ai pas attendu plus de 5 minutes », témoigne-t-il. Les choses sont allées plus vite pour lui étant donné qu’il s’était déjà préenregistré à partir d’une application mobile mise en place par la Céni.

De son côté, Dénis Kadima, le président de la Céni, se montre optimiste pour la suite des opérations : « C’est comme une voiture. On démarre et on commence avec la première vitesse. On ne passe pas directement à la troisième vitesse ». Environ 50 millions d’électeurs sont attendus dans l’ensemble du pays.

L’enrôlement reporté à Kwamouth

Mais si les opérations d’enrôlement ont bien débuté à Kinshasa, ce n’est pas le cas dans le territoire de Kwamouth, en proie à des violences. Cette zone de la province du Maï-Ndombe, dans l’ouest de la RDC, est touchée par un conflit communautaire sanglant poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs habitations.

inshasa, ce n’est pas le cas dans le territoire de Kwamouth, en proie à des violences. Cette zone de la province du Maï-Ndombe, dans l’ouest de la RDC, est touchée par un conflit communautaire sanglant poussant des dizaines de milliers de personnes à fuir leurs habitations.

PRESSAFRIK

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