Le Joola ». Pour les experts auteurs des rapports, les origines du naufrage relèvent de trois éléments majeurs : d’une part, la gestion du navire par l’armée nationale qui n’est pas habilitée à piloter un navire marchand, d’autre part, l’état technique du bateau marqué par une défaillance prolongée d’entretien par la marine marchande, et enfin, la surcharge de passagers que tout le monde avait constatée et acceptée.
Par ailleurs, il n’avait jamais programmé et exécuté avec son équipage les exercices obligatoires de sauvetage, d’où le désastre des opérations de sauvetage. Deuxièmement, les autorités de la marine marchande n’ont pas eu le courage d’immobiliser le navire objet de défaillances techniques récurrentes, conformément à la loi.
Troisièmement, au moment de sa dernière desserte, Le Joola n’était pas en possession des documents l’autorisant à naviguer. Ce
n‘était manifestement pas une préoccupation des autorités administratives et politiques.