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Eviter une crise “généralisée” est encore possible (chef de la diplomatie iranienne)

Le chef de la diplomatie iranienne a estimé samedi à Beyrouth qu’il était encore possible d’éviter une “crise généralisée”, sur fond de crainte d’embrasement régional depuis l’attaque menée par le Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre.

“Il existe encore une opportunité politique d’éviter une crise généralisée dans la région”, a estimé le ministre iranien des Affaires Etrangères, Hossein Amir-Abdollahian.

“Peut-être que ce sera trop tard dans les heures qui viennent”, a-t-il averti.

L’Etat israélien et les Etats-Unis craignent l’ouverture d’un second front au nord d’Israël à la frontière avec le Liban, si le Hezbollah, soutenu par l’Iran, décidait d’intervenir massivement dans la guerre opposant Israël à leur allié islamiste du Hamas.

S’exprimant depuis l’ambassade iranienne à Beyrouth, M. Amir-Abdollahian  a de nouveau répété que les alliés régionaux de l’Iran (Syrie, Hezbollah, Hamas, entre autres), connus informellement sous le nom d'”Axe de la résistance”, pourraient réagir en cas d’escalade de l’offensive israélienne à Gaza.

“La résistance (à Israël, ndlr), sur d’autres fronts, a placé tous les scénarios possibles devant elle, elle a le doigt sur la gâchette”, a-t-il ajouté.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre, l’implication du Hezbollah depuis le sud du Liban est restée limitée à des bombardements sur des positions israéliennes dans le nord, visant à soutenir le Hamas. Mais les bombardements se multiplient dans le secteur.

Une frappe vendredi, attribuée par le Liban à Israël et sur laquelle l’armée israélienne a dit enquêter, sans en assumer explicitement la responsabilité, a tué un journaliste de Reuters et blessé six autres journalistes.

Selon des experts, le Hezbollah pourrait ouvrir un nouveau front si Israël lance une attaque terrestre sur Gaza.

Selon l’agence de presse Tasnim, M. Abdollahian s’est entretenu avec Saleh al-Arouri, cadre du Hamas et Ziad al-Nakhala, chef du Jihad islamique. Après Beyrouth, le ministre iranien devait poursuivre sa tournée au Qatar.

Si Téhéran soutient le Hamas, les responsables iraniens ont insisté sur le fait que la République islamique n’était pas impliquée dans l’attaque du mouvement islamiste, qui a fait plus de 1.300 morts en Israël et traumatisé le pays où elle est comparée aux attentats du 11 septembre 2001.

Plus de 2.200 Palestiniens, la plupart des civils, dont 724 enfants, selon les autorités locales, sont morts dans la riposte israélienne dans la bande de Gaza, petit territoire pauvre et en état de siège coincé entre Israël et l’Egypte.

DAKARACTU

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