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Le président iranien accuse les États-Unis d’être «les complices des crimes» d’Israël à Gaza

La tension continue de monter au Proche-Orient suite à la frappe qui a touché mardi soir 17 octobre l’hôpital Ahli Arab dans la bande de Gaza. De nouvelles manifestations de soutien à la population à Gaza ont eu lieu ce mercredi, notamment en Iran, où le président Ebrahim Raïssi a pris la parole pour accuser les États-Unis.  

La frappe qui a touché l’hôpital de Gaza mardi soir 17 octobre a fait plus de 471 morts et des centaines de blessés parmi les déplacés du conflit qui s’abritaient dans l’enceinte de l’établissement, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du territoire palestinien.

Le Hamas attribue l’attaque à Israël, qui a démenti et accuse en retour le Jihad islamique, un autre groupe armé implanté dans l’enclave palestinienne. Une position soutenue par le président Joe Biden en déplacement sur le sol israélien. Et même si l’État hébreu a partagé des enregistrements et des photos présentées comme des preuves, elles sont loin de convaincre l’ensemble de la communauté internationale. La colère de la rue dans le monde arabe ne faiblit pas et l’Iran accuse les États-Unis.

Le président Ebrahim Raïssi a accusé les États-Unis d’être « les complices des crimes » d’Israël, expliquant que les bombes utilisées à Gaza étaient américaines. Les mêmes accusations que celles portées par le Hamas il y a quelques heures.

Le président iranien appelle aussi à la rupture des relations politiques établies par certains pays arabes avec Israël ces dernières années et à l’expulsion des ambassadeurs israéliens.

Des déclarations devant plusieurs milliers de manifestants réunis à Téhéran pour condamner la frappe et une position qui tranche avec celle des États-Unis, qui se sont rangés plus tôt derrière l’État hébreu.

Pour le président américain Joe Biden en visite à Tel Aviv, il s’agit bien d’une frappe de roquette hors de contrôle tirée par un groupe terroriste depuis le territoire palestinien. L’armée israélienne accuse le Jihad Islamique, un groupe allié du Hamas.

Une guerre de communication entre les belligérants qui provoque aussi des rassemblements de milliers de personnes en Cisjordanie et dans tout le monde arabe.

L’autorité palestinienne demande de son côté l’ouverture d’une enquête de la Cour pénale internationale.

RFI

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