Education et formations

Tension scolaire et présidentielle : La solution du SUDES pour une année scolaire apaisée

L’année scolaire 2023/2024 vient à peine de démarrer que tous les acteurs s’accordent sur des risques réels de perturbations liées à la tenue de l´élection présidentielle en février 2024. Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants (SUDES) estime que les réponses évasives et tatillonnes des autorités académiques concernant la réouverture des universités ne rassurent pas sur un retour rapide à la normale.

 Ainsi, le SUDES exige la réouverture sans délai des universités publiques pour essayer de rattraper le temps perdu, d´autant que les chevauchements des années académiques ont sérieusement érodé le temps d’apprentissage.

 Dans le moyen secondaire et dans l’élémentaire, le fait marquant de cette rentrée scolaire est sans nul doute le déficit criard d’enseignants sur toute l’étendue du territoire national. Le SUDES déplore « un manque d’anticipation avec une planification réaliste dans le recrutement d’enseignants, a fini de créer un désordre total dans la gestion du personnel ».

 Ainsi, il regrette le fait que dans l’IEF de Linguère plus de 20 écoles sont fermées pour défaut d’enseignants. Il s’y ajoute l’apparition d’une monstruosité : les ECU (Ecoles à Classe Unique) où l’enseignant est en charge de quatre niveaux, dans le cadre d’un établissement scolaire. Là, gît le sabotage aggravé de l’école publique, c’est inacceptable !

 Dans la perspective d’une année scolaire sans perturbations majeures pouvant affecter sérieusement les enseignements apprentissages, le SUDES exige du gouvernement la résolution sans délai du lancinant problème des décisionnaires par la signature du « décret de réhabilitation ».

DAKARACTU

Related posts

Réaménagement de l’année scolaire et reprogrammation des examens et des concours

admin

Grève du Saes/Ucad : La mise au point du rectorat

waladounyati

UGB : l’UFR Droit et Sciences Po opte pour l’année blanche

admin
Chargement....
error: Waladounyati - Contenu protégé !