On l’appelle «L’homme qui répare les femmes ». Il est un chirurgien qui opère les femmes qui sont victimes de viol de la part des groupes armés qui sévissent à la République Démocratique du Congo.
Voilà plus de vingt ans que la guerre fait rage dans l’est du Congo au Nord Kivu, qui était jadis une région très calme avant l’attaque de l’Alliance des Forces Démocratiques de Libération du Congo (AFDL) dirigé alors par Laurent Kabila armée et entrainé par le Rwanda et l’Ouganda avec la complicité des USA.
Cette région du Congo regorge d’énormes richesses minières comme l’or, la cassitérite (nécessaire pour la fabrication de téléphone portable), elle est aussi riche en gaz méthane présent naturellement dans le lac Kivu. Les richesses agricoles de cette terre fertile sont aussi très convoitées. Et ce sont ces richesses minières énormes que se disputent les grandes multinationales. Ces dernières arment les groupes de rebelles qui terrorisent, tuent et violent les populations dans cette partie de la RDC. Dans ce pays le viol est utilisé comme arme de guerre.
Selon l’American Journal of Public Health un million huit cent mille femmes congolaises ont été violées au moins une fois dans leur vie, une femme ou un enfant est violé chaque minute qui passe dans ce pays. Et ceci avec une indifférence totale de la communauté internationale qui laisse faire car les pays qui la composent ont de gros intérêts en République Démocratique du Congo…
ALIOUNE ASSE SECK