Pilotage à vue, incompétence, laxisme, amateurisme, le sport Sénégalais est au plus bas niveau. Que ça soit en Basket, Handball, Athlétisme, Karaté, Volleyball, Football (football local surtout), Le Sénégal ne joue plus les premiers rôles en Afrique. Les dernières performances des athlètes Sénégalais aux Jeux Olympiques en dit long sur le marasme du sport Sénégalais. Au Sénégal il n’y a pas une véritable politique sportive, parce que nos dirigeants considèrent le sport comme étant un simple loisir. Ce qui explique le faible taux d’un peu plus de 1% du budget national (14 milliards) accordé au ministère des sports que doivent se partager toutes les disciplines du Sénégal.
Nos dirigeants ne savent même pas que le sport est devenu un moyen d’affirmation, de rayonnement international. Le sport est devenu un véritable moyen de communication et d’influence dans le monde avec tous les retombés économiques. Malheureusement au Sénégal on ne le comprend pas ainsi. Le sport a même disparu dans les écoles Sénégalaises. A l’école primaire on organisait des compétitions de football entre écoles dans une compétition appelée UASU (Union des Associations Sportives, Scolaires et Universitaires) afin d’encourager le sport et l’étude.
Mais de nos jours on remarque que ceci n’existe plus dans la plupart des écoles, ce qui est vraiment dommage. Parce qu’on doit former dés le bas âge les enfants à la pratique du sport dans les écoles comme le font les américains. Ce qui explique leur grande régularité dans des compétitions comme les aux Jeux Olympiques. Et cela motivera d’avantage les élèves à s’attacher aux études !
Il est vraiment temps de revoir la politique sportive au Sénégal en mettant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut en y mettant aussi les moyens. Le sport ça demande des moyens humains, techniques et financiers et c’est ce qui manque aux sénégalais.
ALIOUNE ASSE SECK
