Je me souviens d’un message très instructif que Tatanka Yotanka, grand chef Sioux, avait adressé à son peuple lorsque les hommes blancs commençaient à les oppresser en exploitant indument leurs terres. Tenez, lisez ce message avec moi :
« Ecoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l’ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd’hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l’esprit la volonté de cultiver le sol, et l’amour de posséder est chez eux une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage »
Ce message de ce grand chef indien me revient subitement en mémoire alors que je constate avec dépit le retour des Français dans notre économie.
Je ne comprends pas notre président lorsqu’il offre gracieusement aux entreprises Françaises tous les contrats visant à exploiter les richesses de notre pays. Le pétrole, la gérance du nouvel aéroport ainsi que la gestion de certaines de nos ressources sont confiées aux Français alors que des pays concurrents de la France avaient émis des propositions beaucoup plus rentables pour notre économie.
ALLE NIANG AT TIJANI
Cette situation est similaire à celui de l’esclave affranchi qui retourne vers maitre pour le servir encore et encore.
Nos gouvernants auraient-ils peur des Français ?
Existe-t-il une épée de Damoclès qui pèsent sur leur tête ?
Je me triture les méninges pour essayer de comprendre mais hélas, je ne pige que dalle !
Je me dis qu’un dirigeant doit, avant toute chose, penser aux intérêts de son peuple. Il doit être un homme sensible aux préoccupations de son peuple. Ce peuple qui l’a porté au pouvoir, l’a mis dans de bonnes conditions de travail. Ce peuple qui porte toute son espérance en lui. Ce peuple qu’il ne doit pas décevoir.
Hélas nos dirigeants pensent à sauvegarder leurs trônes au lieu de militer pour l’intérêt de leur peuple.
Les véritables hommes d’états, à travers leur discours l’on entendait souvent ce mot : « mon peuple »
Les pseudos dirigeant quant à eux parlent de « leurs gouvernements ».
ALLE NIANG