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Djihadisme en Afrique : quelle solution face au radicalisme ?

Ils n’épargnent personne : ils brûlent les villages, tuent les enfants, violent les femmes, tuent les fidèles musulmans dans les mosquées en pleine prière. Que ça soit au nord du Mali, au Nigeria, au Niger, au Burkina Faso, en Egypte, au Cameroun, en Côte d’ivoire, au Somalie, au Kenya, le constat est le mêmes : ils tuent sans discernement ! Leur principale source de revenu provient essentiellement du commerce de la drogue, d’arme et de contre bande. Etant donné qu’ils vivent dans des zones qui échappent à tout contrôle du gouvernement.

Par exemple : il est de notoriété publique que le nord du Mali est l’une des plus grandes plaques tournante du commerce de la drogue et d’armes en Afrique de l’ouest. Les groupes djihadistes ne vivent que de ça. D’ailleurs, d’aucun disent que le trafic de drogue est l’un des obstacles majeurs du retour de la paix dans cette partie du Mali puisse qu’il génère beaucoup d’argent. Mais ceci est rendu possible à cause de l’extrême pauvreté qui sévit dans ces zones où les populations sont laissées à elles même.

 Face à ces groupes terroristes qui font des ravages en Afrique, il faut que l’Union Africaine dispose d’une force d’intervention rapide afin de combattre ces groupes djihadistes qui sont très organisés et qui n’arrêtent pas d’étendre leur influence dans la sous région. Parce qu’il est incompréhensible qu’après plus de 50 ans d’indépendance que la plupart des pays africains n’arrivent pas à assurer la sécurité de leur pays et de leur citoyen. La mise en place de la force conjointe du G5 Sahel qui est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politique , de développement et de sécurité regroupant la Mauritanie , Mali Burkina Faso , Niger , Tchad n’est pas encore effective car ces états n’ont pas encore les moyens financiers et logistiques pour supporter les charges d’une telle opération sur le terrain. C’est pour cela que l’union européene a prévu un financement à hauteur de cinquante millions d’euros en guise de soutien à cette force conjointe du G5 Sahel.

Mais la solution au radicalisme ne doit pas être que militaire. Il faut que les dirigeants africains prennent en charge les préoccupations de ces populations défavorisées vivant dans ces zones qui n’ont aucune source de revenu. Notamment en y créant des emplois pour combattre le chômage des jeunes, en faisant une répartition équitable des richesses, afin que ces populations ne se sentent pas exclu du système. Sans cela, ces zones seront toujours des terreaux fertile pour le radicalisme des jeunes, qui n’auront d’autres solutions que de suivre les forces obscurantistes pour survire…

ALIOUNE ASSE SECK

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