Religions et spiritualité

La mission de la fin des temps

 

L’on reconnait un authentique missionnaire par ses révélations. Pourquoi les prophètes d’antan éprouvaient d’énormes difficultés ainsi que le prophète Muhammad ? Pourquoi aussi Mawlana Cheikh Ahmad Tijane Chérif étaient incompris à son temps ?

 

C’est parce que chacun d’entre eux, à leur époque, avait apporté une révélation nouvelle, des enseignements nouveaux que les contemporains de leur temps ignoraient.

 

Le prophète qui était Al Amine était celui dont les mecquois éprouvaient, à son égard, plus de confiance que tout autre homme. Mais dès que la révélation coranique lui arriva, les mecquois lui rétorquèrent qu’ils ne pouvaient pas accepter son message parce que leurs ancêtres ne connaissaient pas les connaissances nouvelles que lui, Muhammad, leur transmettait. «Comme nous n’avons jamais entendu cela de nos aïeux alors d’où peux-tu bien tirer ces révélations ? » Le statut d’illettré du prophète fit que ces mêmes mecquois se demandèrent également comment un illettré pouvaient leur enseigner de nouvelles connaissances que même les lettrés de la Mecque ignoraient.

 

C’était donc la nouveauté qui dérangeaient les mecquois.

 

Avec l’avènement de la Tijania, les contemporains de Mawlana Cheikh éprouvaient eux aussi des difficultés à accepter la tariqah Tijane qui était une véritable révolution à cette époque. Les Marocains et autres contemporains de Mawlana Cheikh étaient plutôt habitués à vivre la tariqah comme le font les adeptes de la tariqah khalwatiya c’est-à-dire se vêtir de haillons, s’isoler dans la brousse, se nourrir des fruits des arbres, dormir à la belle étoile ou dans des huttes ou grottes, s’adonnaient à des actes d’adorations et de zikr.

 

Lorsque Mawlana Cheikh arriva, ces contemporains apprirent de lui la nouveauté selon laquelle que c’est le prophète qui lui avait transmis la tariqah Tijania à l’état de veille c’est-à-dire qu’il avait vu de ses propres yeux et physiquement le prophète Muhammad lui transmettre la tariqah Tijania.

 

En plus de cela Mawlana Cheikh leur demanda que sa tariqah n’exigeait pas de se vêtir de haillons sales ni de s’isoler mais exige plutôt la stricte observance de ses conditions pour que l’adepte soit élevé aux plus hauts grades qu’un saint-homme pouvait accéder.

 

C’était une révolution à cette époque.

 

Nous voyons donc que les principales difficultés rencontrés par les prophètes d’antan et par Mawlana Cheikh venaient du fait que, pour les hommes de leur époque, les enseignements qu’ils dispensaient étaient de nouvelles connaissances.

 

De nos jours, beaucoup d’hommes disent que l’on ne doit enseigner que ce qui est connu, que ce qui est relaté par les livres, que ce qui a été enseigné par les anciens. Cette situation est paradoxale parce que ces mêmes hommes ne prennent même pas conscience que l’on reconnait un missionnaire par sa capacité à dispenser de nouvelles connaissances inconnues de son temps et d’apporter de nouvelles révélations jamais entendues auparavant.

 

Si un missionnaire ne doit dire et répéter que ce qui est connu alors cela n’en vaille pas la peine que Dieu l’envoie aux hommes, n’est-ce pas ?

 

S’il ne déclame que ce qui est contenu dans les livres et psalmodié à travers les gamous alors s’il déclare qu’il est un missionnaire on ne devrait même pas porter crédit à ses déclarations pour la simple raison qu’un missionnaire doit véhiculer de nouvelles connaissances inconnues de son temps.

 

Nous pouvons donc affirmer que le principal indice à travers lequel on reconnait un vrai missionnaire c’est sa capacité à transmettre de nouvelles révélations, de nouvelles connaissances.

 

Ces nouvelles révélations ne sont pas en contradiction avec l’islam ni avec les enseignements de la Tariqah Tijane. C’est cela que l’on appelle l’histoire sainte.

 

A travers l’étude de l’histoire sainte, de la vie des prophètes, nous remarquons, qu’au de-là de l’histoire relaté dans le coran, existe une autre facette de l’histoire sainte méconnue. Cette autre facette est le côté caché des choses.

 

Pour faire connaitre ce côté caché de l’histoire sainte aux hommes, Dieu attend la période de la fin des temps pour envoyer un missionnaire qui va révéler la partie cachée et ignorée des hommes de cette facette de l’histoire sainte.

 

Le missionnaire va se baser sur cette facette cachée de l’histoire sainte pour détruire les idéologies nébuleuse qui gangrènent la société de la fin des temps.

 

L’évolution technologique et l’avancement de la science durant la période de la fin des temps permettront au missionnaire de mieux gérer sa mission. En effet, Dieu mettra à la disposition de son missionnaire des temps derniers, les outils modernes de son époque afin qu’il puisse véhiculer son message. Les créateurs des moyens technologiques modernes seront surpris de constater que des sciences nouvelles émanant de l’histoire sainte empruntent leurs outils pour diffuser la lumière à travers le monde.

 

La face cachée de l’histoire sainte ne peut être révélée que par le dernier missionnaire. Ce fait ne signifie aucunement que les précédents missionnaires ou saint hommes ne connaissent pas cette partie dissimulée de l’histoire sainte. Ce situation s’explique du fait que les précédents missionnaires n’avaient pas pour mission la révélation de la face cachée de l’histoire. Cette mission est dévolue au dernier missionnaire.

 

En effet, à chacun sa mission !

 

Bien sûr, les akhtabs précédents connaissaient les facettes de l’histoire sainte. Quant aux khoutbous zamans, la majorité d’entre eux connaissaient l’histoire sainte. Mais, la divulgation de cette histoire sainte occultée ne faisait pas partie de leur mission. A chacun sa mission !

 

Dieu a voulu que ce soit son dernier missionnaire qui fit les révélations.

 

Cette situation légitime l’entendement de mots nouveaux comme Al Bast. Les vocables Albast, Al khayssya sont révélés et utilisés dans le contexte de l’histoire sainte.

 

L’empreinte du dernier missionnaire réside dans le fait que ses révélations sont non livresques et ne se trouvent dans aucun manuscrit terrestre. Le missionnaire utilise le côté caché des choses (damiroul kawni), en empruntant la conscience universelle pour diffuser ses divulgations étape par étape. C’est pourquoi, pour connaitre et entendre ces révélations, il faut nécessairement vivre à l’époque de la fin des temps.

 

C’est durant la période axirou zaman que toutes les révélations demeurées jadis cachées seront divulguées. Ce sera révélation sur révélation.

 

Toutes ces réalités existantes et méconnues seront enseignées par le dernier missionnaire. Les âmes lumineuses accepteront le message.

 

La lumière embrasera le monde visible de telle sorte que ceux qui vivaient dans l’obscurité en seront sorti pour être imprégné de la lumière salvatrice du dernier missionnaire.

 

Les rouh entendront cette lumière qui finira par triompher. La mission du dernier missionnaire se divise en deux parties :

 

  1. La période des révélations

  2. La période des grands miracles

 

La période des grands miracles connaitra une phase de stabilisation avec l’aide d’un grand prophète qui descendra sur terre (le prophète Inssa ibn Mariem). Et avec l’aide du prophète Insa Ibn Mariem l’islam triomphera et dominera le monde.

 

Après cette période lumineuse viendra à nouveau les temps sombres prémisses du début de l’apocalypse.

 

ALLE NIANG AT-TIJANI

 

Related posts

LE PROPHETE YOUSSOUF : ENTRE LES ENSEIGNEMENTS SUR SA VIE ET LES MYSTERES QUI ENTOURENT SA REALITE

admin

Sur les traces du Maouloud 3 : Le médaillon céleste du Prophète (PSL)

waladounyati

PREMIERE SORTIE DE SEYDI MOUHAMED EL CHEIKH A KAOLACK : LA CITE RELIGIEUSE DE BAYE NIASSE A L’HONNEUR

admin
Chargement....
error: Waladounyati - Contenu protégé !