Religions et spiritualité

SEYDI MOUHAMED EL CHEIKH À THIÈS : LE CORONAVIRUS EN ACTUALITÉ

Comme pour clôturer les rassemblements religieux du pays en cette période de risque d’explosion épidémiologique, Seydi Mouhamed EL Cheikh a tenu sa journée du 14 Mars à la promenade des Thièssois. En effet, cette édition 2020 a eu lieu le jour même où le Président de la république a interdit les rassemblements populaires entre autres mesures de prévention prises contre le Covid-19. Avec une disposition première dans ses sorties, il s’est tenu debout dans un podium pour véhiculer son message. Un discours éloquent de timing moyen dont le thème (Mawlaya Cheikh Ahmad Tidjâni Chérif, le Maître Par Excellence) a été parfaitement allié à la réalité mystique du Covid-19.

Au tout début, il a notifié la nécessité de se cadrer dans les mesures de prévention édictées par les autorités, rappelant : « parce que nous sommes tous avant tout des citoyens sénégalais ».

Sur le côté mystique de l’épidémie, la problématique de cette crise a été déchiffrée sous plusieurs angles : « Actuellement, le Seigneur a envoyé un virus pour exécuter une mission, mais sait-on combien de virus Il a gardé dans le monde invisible ? Celui-ci est venu à une période où la technologie est à la pointe de ses capacités jusqu’à ce que les habitants de ce monde croient plus aux occidentaux et à leurs scientifiques qu’au Créateur…, ignorant que la science mystique du Prophète (s.a.w) les dépasse de très loin ».

« À travers cette épreuve, Dieu (swt) compte avertir les musulmans et aussi rappeler au monde Sa Présence, Son Omnipotence, Son Omniscience et Son Omniprésence, c’est pourquoi Il a diminué sa virulence avant de l’envoyer sur Terre terroriser les gens, jusqu’à apporter un blocage économique et un amoindrissement total des relations sociales ».

« Une fois la cause diagnostiquée, le problème principal réside dans le fait que la ligne de conduite du Prophète (s.a.w) est laissée en rade,  Prophète dont l’image même constitue notre garantie auprès d’Allah. La priorité du moment est de retourner sur la ligne de conduite édifiée par le Prophète (s.a.w) mais en passant par la voie de Mawlâya Cheikh Ahmed Tidjâni Chérif, le maître par Excellence ».

Élucidant les particularités de son maître mystique, Mawlâya Seydi Mouhamed EL Cheikh a rappelé les dou’a de protection venant de Mawlâya Cheikh qu’il avait formulés pour le public en 2018 afin de contrer des dangers de grande ampleur qui guettaient le monde. Cependant, d’hypocrites personnes qui se disent oustaz l’avaient démenti et taxé de tous les maux. Aujourd’hui que la confirmation est venue, certains se précipitent même de faire ces invocations dont l’échéance a longtemps expirée.

« En cette période de crise, tout le monde se demande où sont les élus d’Allah ? Même si la personne ne l’exprime pas, la question occupe son esprit… A – t – on écouté les hommes de Dieu lorsqu’ils se sont exprimés ? Si les élus qui doivent avertir les gens parlent et qu’ils sont attaqués, ils s’abstiennent de diffuser certaines informations, préférant en parler avec ceux avec qui ils s’entretiennent normalement ».

Avec des témoins présents, Seydi Mouhamed EL Cheikh a fait des révelations sur comment il a été mystiquement informé de l’entrée du virus au Sénégal, information qu’il relaya à certains de ses compagnons un jour avant l’enregistrement du premier cas : « Le temps actuel ne peut dépasser les hommes de Ghaïb (les awliya), il devance plutôt ceux qui parlent abondamment sans connaissance mystique ».

 « Tout ce qui est secret se trouvant dans les espaces intermédiaires entre le Prophète Seydi Ahmed (s.a.w) et les autres prophètes, les aqtâbs et les qutb zamane, de même qu’entre les qutb zamane et les ghawsu, sort de la poitrine (source) de Mawlâya Cheikh Ahmad Tidjâni. Le temps actuel ne l’informera pas d’une réalité qu’il ignorait avant, il ne lui dictera pas un propos qu’il n’avait pas dit, ni ne le fera sentir une réalité qu’il n’avait pas perçue ».

Dans la foulée, il n’a pas manqué de rappeler la conspiration véhiculée contre lui à travers un journal de renommée qui, il ya quelques jours, a fallacieusement utilisé son image dans un article consacré à des égarés qui se réclament nouveaux prophètes.

 « Lorsque le Prophète Muhammad (s.a.w) est né, Allah (swt) a cacheté le dossier de la Prophétie (noubouwa) en décrétant qu’il n’ y aura plus de nouveau prophète et rangea le dossier dans le tiroir. Cependant, la révélation divine (Wahyu) continue d’arriver chez les élus d’Allah car ils se réfèrent au ‘ilm Ladanoui. Parmi les élus d’Allah, certains sont des missionnaires envoyés par Allah (swt) dans une époque donnée sans qu’ils ne soient pour autant prophète, mais uniquement des walious… La mission d’un prophète ne nous intéresse pas car elle n’est pas notre mission, la mission dont ils veulent créer une diversion en leurrant le public et que je clame haut et fort, est celle de l’Imam Al Mahdi : parole dont ils ne veulent pas entendre dans ce pays car cela ne les arrange pas, à cause de toutes les réformes qui viennent avec… Ils veulent cacher la mission et créer des diversions mais l’imam Al Mahdi n’est pas un prophète, je le confirme ici à Thiès. Il est un saint de l’islam (wali d’Allah), préparé par le Prophète (s.a.w) des mains de son khatmiya Mawlâya Cheikh Tidjâni… Qu’ils révèlent la vérité aux gens ».

Parallèlement à la décortication de l’actualité, il nous a renseigné de nouveau sur la manière dont Mawlâya Cheikh Ahmad Tidjâni sauvent les âmes en leur apportant la quiétude du cœur et de l’esprit : témoin d’une relation harmonieuse avec le Seigneur.

« Les hommes se demandent comment faire face à cette situation ? Mawlâya Cheikh Ahmad Tidjâni a donné la réponse depuis des siècles : consacrer son cœur, ses pensées et son âme à Allah (swt) car en une fraction de seconde, il peut endiguer l’épidémie comme si elle n’avait jamais existé. Malgré tout, Il a alloué un circuit de décision à des hommes particuliers, ses awliya. Malheureusement, lorsque ceux-ci s’expriment publiquement, ils sont traités d’imposteurs et de menteurs… Dans ce pays, il y a des détenteurs de chapelets dont leur prière est automatiquement exaucée par Allah (swt) ».

Dans la suite, Qutbul Aqtâbul Kabîr est revenu sur le véritable fléau qui gangrène le pays : la jalousie entre confrères. La porte de sortie proposée est exclusivement tournée à la purification des cœurs cumulée à la pratique du zikr, mais aussi, avoir une bonne orientation via un guide spirituel à la hauteur.

 « Beaucoup préconisent la concorde entre les musulmans ignorant que nous devons d’abord cultiver la concorde entre disciples du pays, entre les musulmans de ce pays dans les maisons, les mosquées, etc. avant de parler des musulmans d’Inde ou de Chine. Pour y arriver, chacun devrait souhaiter la paix à son prochain, accepter les dons qu’Allah (swt) octroie à ses élus. Telle est la voie de la délivrance et si on la suit, on vivra une existence paisible, harmonieuse qui repoussera les dangers et apportera la prospérité. Que la jeunesse y prête attention ! Que chacun s’auto-réforme car c’est la seule issue qui nous sauvera. Si on ne s’y attèle pas, on vivra sous la succession d’épreuves toujours plus sévères… Je ne suis pas le premier à l’exhorter, Cheikh Elhaj Abdou Aziz Sy Dabakh l’avait déjà formulé… ».

Dans les conclusions de son discours, il a réaffirmé la date de rendez-vous : 2022-2075, période de sa mission universelle d’Imam Al Mahdi avant de clôturer avec le zikr de l’hymne de la révolution des lumières : « Allâhu noûru lâhi lâ ilâha ila lâh ».

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