Entre un poids psychosocial, juridique et financier, nombreux sont les personnes qui vivent un désarroi et l’incertitude de ne pas savoir ce qu’il est advenu de leurs parents et de leurs proches disparus ou décédés au cours de voyages migratoires dans le monde entier. Ainsi, a plaidé l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) pour un soutien aux familles éplorées.
« Les familles des migrants disparus sont peu visibles et leurs besoins sont à peine pris en compte », a tonné le Directeur du Centre mondial d’analyse des données migratoires (Gmdac) de l’Oim à Berlin.
Selon l’Oim, outre l’impératif moral, l’objectif 8 du pacte mondial sur les migrations appelle spécifiquement les Etats à identifier les personnes décédées ou disparues et à faciliter la communication avec les familles concernées ‘’quel que soit le statut migratoire de la personne disparue ou de sa situation familiale’’.
Une recherche a été également menée par le Centre des données migratoires auprès des familles qui recherchent des migrants disparus dans plusieurs pays afin de chercher comment elles peuvent être soutenues. Dans la foulée, l’Oim déclare que les lacunes en matière d’information et l’absence des mécanismes de recherches efficaces permettent la prévalence d’escroqueries, de fraudes, et d’extorsions ciblant les familles à la recherche de leurs proches.
D’après un interrogatoire dans une famille éplorée en Ethiopie fait par l’Oim, la disparition de leurs familles a provoqué des problèmes physiques, psychologiques et comportementaux, allant de l’anxiété, la dépression, le désespoir, le stress, entre autres troubles psychologiques. A cet effet, l’Organisation internationale pour les migrations plaide pour soutenir les familles éplorées. Selon elle, il serait nécessaire que les Etats, en toute urgence appuient ces familles et concoctent des outils et des services financiers pour venir en aide les familles des migrants qui ont péri en mer.
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