La parade annuelle lors de laquelle des juifs nationalistes défilent dans la Vieille Ville pour célébrer la conquête de Jérusalem devait avoir lieu jeudi. Elle a été annulée ce lundi, son parcours n’ayant pas été autorisé par la police.
Les slogans lancés lors de la « Marche des drapeaux » sont d’une violence extrême. On y entend crier « Mort aux arabes » et proférer menaces et insultes. Dans le défilé, certains juifs nationalistes promettent même la destruction la mosquée al-Aqsa et du Dôme du Rocher, troisièmes lieux saints de l’islam.
Le mois dernier déjà, la police israélienne déployée massivement dans les rues de Jérusalem a bloqué le passage de ce défilé annuel vers les quartiers palestiniens de Jérusalem-Est.
Pour ces militants d’extrême droite, pas question de s’en tenir à cette interdiction vécue comme un véritable « échec ». Ils ont souhaité organiser une nouvelle marche ce jeudi. Mais encore une fois, c’est le parcours du défilé qui a posé problème aux autorités israéliennes.
La marche devait se dérouler en partie dans les quartiers palestiniens de la Vieille Ville. La police a refusé ce parcours. Les organisateurs ont alors annulé leur rassemblement.
De leur côté, les Palestiniens considèrent cet événement comme de la pure provocation. Le Hamas, mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, a menacé d’une nouvelle escalade si la marche était maintenue.
RFI