Le président américain a mis en garde les autorités cubaines contre toute répression violente au lendemain des manifestations inédites qui ont eu lieu à La Havane dimanche. Un peu plus tôt lundi, le chef de l’État cubain avait accusé le gouvernement américain de mener « une politique d’asphyxie économique pour provoquer des troubles sociaux » sur l’île. Une accusation démentie à Washington.
Le président cubain Miguel Diaz-Canel a accusé lundi 12 juillet le gouvernement américain des manifestations historiques survenues la veille, via sa « politique d’asphyxie économique ». À la télévision, il a assuré que son gouvernement essayait d’« affronter et de vaincre » les difficultés face aux sanctions américaines, renforcées depuis le mandat du président américain Donald Trump entre 2017 et 2021. « Que cherchent-ils ? Provoquer des troubles sociaux », mais aussi « le fameux changement de régime », a critiqué le chef de l’État cubain.
« Le président cubain commet une grave erreur en attribuant aux États-Unis la responsabilité des manifestations », a estimé le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Ce qu’a contesté le chef de la diplomatie cubaine Bruno Rodriguez, fustigeant « le renforcement de la politique de siège économique en pleine pandémie ».
RFI