Par ailleurs, plus de 1200 personnes ont été arrêtées, a annoncé la police dans un communiqué. Un précédent bilan faisait état de 45 morts, principalement dans des bousculades lors de pillages.

Mardi matin, la province du Kwazulu-Natal (KZN), dans l’est du pays – où les premiers incidents ont commencé vendredi au lendemain de l’incarcération de l’ex-président Jacob Zuma, qui reste populaire en pays zoulou – avait annoncé que le bilan était passé à 27 morts.

À ceux-ci s’ajoutent 45 décès qui ont été constatés dans le Gauteng, la région de la capitale économique et plus grande ville du pays Johannesburg.

Une bonne partie de ces victimes ont été piégées dans des bousculades qui ont eu lieu lors de pillages de plusieurs centres commerciaux. Les corps de dix d’entre elles ont été retrouvés dans la soirée à Soweto, immensetownshipjouxtant Johannesburg, plusieurs heures après qu’une foule ait dévalisé le centre commercial Ndofaya.

En dépit de l’appel au calme des autorités et du déploiement de quelque 2500 soldats, des milliers de Sud-Africains ont continué à affluer mardi pour dépouiller hangars et magasins, notamment à Durban, grande ville portuaire sur l’océan Indien. Le président Cyril Ramaphosa a souligné le caractère inédit de ces violences depuis l’avènement de la démocratie post-apartheid, dans un discours télévisé.