Après des années de lutte antiterroriste au Mali, « j’ai décidé, en coordination avec nos partenaires, d’officialiser aujourd’hui la fin de l’opération Barkhane », a déclaré le président Macron ce mercredi à Toulon.
Le chef de l’État y voit une « conséquence » de l’évolution de la situation au fil des derniers temps, alors que les autorités actuellement en charge à Bamako travaillent avec le groupe paramilitaire russe Wagner.
L’annonce n’aura pas de conséquence immédiate. L’armée française a déjà quitté le Mali, en août dernier. Mais elle comprend encore 3 000 militaires déployés au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.
À l’avenir, « nos interventions devraient avoir de meilleurs délais et dès le début. Nous ne voulons pas rester engagés pendant une durée illimitée dans des opérations extérieures », plaide Emmanuel Macron.
RFI