La vie humaine est un ensemble de fonctions et de relations qui convergent les unes vers une entité appelée « vivant » et les autres vers une situation appelée « destin ». Les fonctions constituent la partie la plus essentielle de la vie de l’homme et celle qui n’est pas sous sa responsabilité : l’organisme. Prenons l’exemple de la fonction « respiration ». Même celui qui ne croit pas qu’il a été créé sait que sa respiration ne dépend pas de lui. Il est totalement conscient que « son oxygène » gratuit est beaucoup plus important que son électricité facturée.
Et pour la fonction « vue » que je considère comme la plus belle chose que je n’ai jamais vue; l’homme a vécu pendant des siècles avant d’avoir l’idée d’étudier son fonctionnement, c’est parce qu’il était sûr que cela ne tenait pas qu’à lui de voir ce qu’il voyait. Toutes ces fonctions en activité le gardent « vivant » jusqu’au jour où son dysfonctionnement gardera toujours une part d’inconnu même si c’est très clairement et littéralement expliqué par la médecine.
Il est tellement généreux celui dont dépendent toutes les fonctions humaines. On dirait qu’il a laissé l’homme créer toutes les relations qui lui chantent dans son milieu de vie. Mais est-ce qu’il attend quelque chose de l’homme ? J’y répondrai par oui. Je dirai qu’il attend que l’homme crée d’abord une relation avec lui. Pourquoi l’homme passerait alors tout son temps dans des interactions avec ses semblables tout en oubliant celui qui le garde « vivant ». Mais peut-être que la réalité de son milieu de vie et les phénomènes qui découlent de toutes ces relations qu’il a créées lui feront un jour penser à leur convergence totalement variée. C’est sûr que parmi ses semblables, il a vu des fins qu’il a appréciées positivement et d’autres, négativement. Alors pourquoi cette variation s’ils sont vraiment tous semblables ?
Alioune Dieye, Moussa Fall.
