Coup de coeur

L’héritage des anciens

Est-ce que niite mane nafi wakhe loufi mak gni wakhoul wone ?

Est-ce que niite mane nafi ine ndi loufi mak gni indi woule wone ?

Est-ce que niite mane nafi diangalé xam xam boufi mak gni diangalé woule wone ?

Lorsque l’on interroge l’histoire de l’humanité et plus précisément l’histoire des prophètes ainsi que celle des Saints-homme l’on se rend compte que cette série de questionnement n’est pas nouvelle.

Je vais vous donner quelques exemples :

Le peuple d’Ad a dit au Prophète Houd ‘Es-tu venu nous dire, répondirent-ils, de n’adorer qu’Allah seul et de renoncer à ce qu’adoraient nos pères ? … (Sourate al-Araf, 70)

Vous avez remarqué le mot utilisé par le peuple de Ad ?

Ils ont utilisé le mot nos pères c’est-à-dire en wolof sunu mak gni !

Le peuple de Semud à dit au Prophète Salih, ’O Sâlih !, répondirent-ils, tu étais jusqu’ici l’objet de nos espérances. Vas-tu à présent nous interdire d’adorer ce que nos pères adoraient ? ….’ (Sourate Hud, 62),

Le peuple de Semud a aussi utilisé le mot nos péres c’est-à-dire sunu mak gni

Le cercle de Pharaon a dit au Prophète Moïse (psl) (…)‘Ce n’est là qu’une magie forgée de toutes pièces ! Nous n’avons jamais entendu parler de cela chez nos premiers ancêtres.’ (Sourate al-Qasas, 36),

Avez-vous aussi remarqué la phrase utilisée par le cercle de Pharaon :

Nous n’avons jamais entendu parler de cela chez nos premiers ancêtres traduit en wolof cela pourrait donner ceci : li nga fi wakhe mossounou dégue sounou mak gni wakhe ko

Cette phrase ne vous rappelle-t-il pas les mots utilisés par les détracteurs de Seydi Mouhamed El Cheikh :

Li nga fi wakhe mossounou dégue sounou mak gni wakhe ko

Le peuple du prophète Ibrahima ainsi que celui du prophète Muhammad aussi ont utilisé les mêmes arguments : li nga fi wakhe mossounou dégue sounou mak gni wakhe ko

A travers donc les âges l’on se rend compte que les hommes ont toujours été réfractaires à ce qui est nouveau comme si la nouveauté ne peut être que mauvaise.

Et pourtant tous les saints-hommes ont apporté à leur époque un enseignement nouveau, une nouvelle connaissance et un entendement nouveau.

Imam Ghazali, Ibn arabi, Imam rabbani ainsi que beaucoup d’hommes de Dieu ont apporté à leur époque une dimension nouvelle de la connaissance.

Mawlana Cheikh Ahmad Tidiane Chérif de son temps a apporté une nouvelle tariqah. La tariqah Tijane était une nouveauté durant l’époque de Cheikhou Tijani. C’était une Tariqah avec des enseignements inconnu des anciens de l’époque c’est-à-dire mak gni done doundou ci diamono bobou. Mais est-ce que cette nouveauté a été mauvaise ?

La réponse est évidemment non !

Cheikh Oumar Foutiyou Tall, de son époque a combattu les peulhs idolâtres et leur enseigné des connaissances qui étaient nouvelles à son temps. Est-ce que ces nouvelles connaissances ont été mauvaises ?

La réponse a été évidement non !

El Hadji Malick Sy a enseigné de nouvelles connaissances et une histoire du prophète Muhammad qui était inconnue à son époque. Maodo a enseigné l’histoire du prophète et a retracé le cheminement de la lumière du prophète. Ce qui était nouvelle à son époque parce qu’aucun livre n’avait auparavant enseigné le prophète dans sa dimension lumière.

Maodo avait dit qu’Allah a puisé de sa lumière pour façonner le Prophète. C’était nouveau à son temps et il avait reçu des remarques sceptiques à son époque.

Est-ce que cette nouveauté a été mauvaise ?

La réponse est évidemment nom !

Les gens ont tendance à répéter les mêmes erreurs du passé sans s’en rendre compte.

La personne qui affirme « niite mane nafi diangalé xam xam boufi mak gni diangalé woule wone » est entrain de limiter la connaissance de Dieu.

Dire cette phrase ci-dessus reviendrait à limiter la connaissance de Mawlana Cheikh Ahmad Tidiane Chérif.

Cheikhou tijane à la capacité d’enseigner à chaque zaman une nouvelle science différente de la science du zaman passé à ses Khalifs.

Dire cette phrase ci-dessus c’est méconnaitre l’étendue de la connaissance Divine. C’est Dieu qui octroie la science à qui IL veut. Si tous les arbres de la terre étaient des calames et les toutes mers de l’encre, les calames ainsi que les mers s’épuiseront sans que la parole de Dieu ne finisse.

Oui il est possible qu’une personne enseigne ce que les anciens n’avaient pas enseigné parce que la connaissance Divine est infinie…

Les gens se doivent donc de se départir de leurs préjugés parce que quand on considère un sujet avec des préjugés, on ne peut plus prendre une décision saine et tirer de bonnes conclusions car on ne jugera une chose juste que si on veut bien la voir comme étant juste. De la même façon, on percevra une chose comme mauvaise car on aura déjà décidé à l’avance qu’elle l’était.

L’attitude la plus sage est d’éviter de nier ce que l’on n’embrasse pas de sa science :

“Ils ont traité de mensonge ce qu’ils ne peuvent embrasser de leur savoir, et dont l’interprétation ne leur est pas encore parvenue.” (Sourate Yunus, 39).

En Seydi Mouhamed El Cheikh nous croyons.

ALLE NIANG AT TIJANI

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