Sport

Elimination des clubs sénégalais dans les différentes compétitions africaines : le football local dans un mal profond

Cela fait plus d’une décennie que les clubs sénégalais ne passent plus le premier tour pour les phases de poules dans des compétitions africaines comme la Ligue des Champions ou la Coupe de la Confédération Africaine de Football. Depuis que la Jeanne d’Arc de Dakar a joué les demi-finales de champions league africaine en 2004, aucune autre équipe sénégalaise n’a eu à accéder ne serait-ce qu’aux phases de poule dans cette compétition. Est-ce un manque de niveau du championnat ? Les clubs sénégalais ont-ils les moyens de rivaliser avec les autres équipes africaines ? Les joueurs locaux ont-ils réellement le niveau pour participer dans ces différentes compétitions ?

Tout porte à croire que les clubs sénégalais n’ont ni les moyens ni le niveau encore moyen le talent pour exister dans les différentes compétitions africaines. IL faut dire que ces derniers font face à un manque criard de moyens. Le haut niveau ça demande des moyens humains, techniques et financiers et c’est ce qui manque au football sénégalais. Rajouter à cela, au lieu de mettre en place des infrastructures sportives qui répondent  aux normes internationales, nos dirigeants se vantent de réfectionner des stades. Alors qu’ailleurs dans des pays comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Gabon ou encore le Maghreb la tendance est à la construction d’infrastructures sportives digne de ce nom.

Au Sénégal, la seule infrastructure qui répond aux normes de la FIFA, c’est le stade Léopold Sédar Senghor. Et bizarrement on ambitionne de jouer les premiers rôles en Afrique. Par conséquent  ce n’est pas étonnant de voir les clubs Sénégalais se faire éliminer chaque fois aux tours préliminaires dans les différentes compétitions africaines. Car ils évoluent dans un championnat pas du tout relevé.

Par conséquent, il urge pour le gouvernement de mettre en place une réelle politique sportive en augmentant le budget alloué au sport afin d’aider les clubs sénégalais à évoluer dans de bonnes conditions. Parce que les 14 milliards octroyés au ministère des sport que doivent se partager toutes les disciplines sportives du Sénégal est insuffisant pour faire face à cette situation.

A l’heure de la mondialisation, le sport est devenu un moyen de rayonnement international. C’est une vitrine pour attirer les investisseurs avec tous les avantages que cela représente au plan économique. Malheureusement nos autorités ne le comprennent toujours pas, eux qui relèguent le sport en dernière position…

ALIOUNE ASSE SECK

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