Comme Barack Obama et George W. Bush dans son second mandat, le président américain n’a pas échappé à la malédiction des “mid-terms”, sa majorité à la chambre basse du Congrès ayant été cédée à l’opposition.
Les démocrates ont ravi une trentaine de sièges et devraient obtenir 229 sièges contre 206 républicains, selon les dernières estimations du New York Times. Au Sénat, la majorité républicaine devrait passer de 51 à 53 sièges, sur 100. Mais tous les résultats n’étaient pas proclamés mercredi matin.
Les démocrates ont aussi gagné sept postes de gouverneurs –chefs de l’exécutif des Etats– mais ont échoué en Floride, grand Etat qui sera au centre de l’élection présidentielle de 2020 et que les démocrates croyaient mûrs pour la reconquête.
La participation a été très forte pour des élections de mi-mandat: elle est estimée à environ 47% contre 37% en 2014 par l’expert Michael McDonald.
Alors que le président Bush avait concédé une “raclée” en 2006 et Barack Obama une “déculottée” en 2010, le 45e président des Etats-Unis a assuré qu’il s’agissait d’une “grande victoire”, puisque les républicains ont conservé le Sénat, la puissante chambre haute du Congrès qui confirme toutes les nominations présidentielles, notamment à la Cour suprême.
Il a convoqué une conférence de presse à 11H30 (16H30 GMT) à la Maison Blanche pour parler de “notre grand succès”.