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Les secours s’activent dans les Bahamas ravagées, Dorian proche de la Floride

Les secours étaient à la manoeuvre mercredi pour évacuer les blessés et chercher les disparus dans les îles des Bahamas dévastées par l’ouragan Dorian, dont les effets commençaient à se faire sentir sur la côte sud-est des Etats-Unis, Floride en tête.

La destruction était catastrophique dans l’archipel des Caraïbes, où au moins sept personnes sont mortes selon un bilan provisoire dont les autorités craignent qu’il ne soit beaucoup plus lourd.

Marsh Harbour, la principale ville des îles Abacos, a été détruite à 60%, selon le Premier ministre Hubert Minnis. L’aéroport était sous l’eau et la piste était inondée, toute la zone ressemblant à un lac.

Dorian s’est acharné sur l’archipel, au-dessus duquel il est longtemps resté quasi immobile, faisant tomber jusqu’à 76 cm de pluie. Les Abacos et l’île de Grand Bahama, dans le nord du pays, ont été dévastées.

De la catégorie 5 – la plus élevée- l’ouragan a été rétrogradé en catégorie 2 mais reste porteur de vents toujours très puissants à 165 km/h. Il se déplace actuellement parallèlement à la côte nord-est de la Floride, selon les météorologues.

Son oeil ne devrait pas toucher terre mais la tempête doit se rapprocher “dangereusement près” de la Floride d’ici mercredi soir puis longer de jeudi jusqu’à vendredi matin la côte sud-est américaine et les Etats de Géorgie, de Caroline du Sud et de Caroline du Nord.

“C’est un ouragan très erratique, très lent, très puissant”, a affirmé le président américain Donald Trump mercredi. “Mais nous sommes très bien préparés”, a-t-il ajouté.

Le Centre national des ouragans américain (NHC), basé à Miami, a mis en garde contre la montée des eaux dans ces régions, parlant d’une situation potentiellement extrêmement dangereuse.

Plusieurs parties de la côte sud-est des Etats-Unis, où vivent des millions de personnes, ont été placées en état d’urgence. Des ordres d’évacuation obligatoires ont été émis dans plusieurs zones.

“C’était stressant, tellement imprévisible”, dit à l’AFP Gerardo Rodriguez, 37 ans, qui s’apprêtait à quitter un refuge à Fort Pierce, en Floride. L’ouragan “venait, puis ne venait plus, c’est ça le plus stressant. Qu’il continue à bouger et à changer de route, nous ne savions pas si nous allions être affectés ou non”.

“Je suis maintenant confiant dans le fait qu’il est parti”, ajoute le jeune homme.

Un peu plus haut sur la côté, à Charleston (Caroline du Sud), sous un ciel gris, la mairie ainsi que de nombreux magasins et habitations avaient calfeutré leurs fenêtres avec des panneaux de bois par précaution.

 

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