L’enquête ouverte par la gendarmerie pour déterminer le circonstances de la mort de Dieynaba Traoré dont le corps sans vie a été retrouvé dans la forêt de Tivaoune Peulh a connu une avancée. Les deux téléphones de la victime ont été retrouvés aux mains de deux vigiles qui opèrent aux Maristes. Ces derniers ont été interpellés et retenus pour les besoins de l’enquête en cours.
Compte tenu des blessures découvertes sur le corps de la défunte, la piste de l’homicide a été dès le début privilégiée par les enquêteurs.
Hier, lundi, l’affaire a connu une nouvelle tournure avec la découverte des deux téléphones de Dieynaba Traoré. C’est aux Maristes que les gendarmes ont finalement retrouvés les deux cellulaires aux mains de deux vigiles. Ils ont été immédiatement mis aux arrêts pour être auditionnés.
Les objets appartenant à la victime constituent des preuves non-négligeables au vu des conditions dans lesquelles Dieynaba Traoré a été retrouvé morte. Selon le journal « L’Observateur », le pool d’enquêteurs constitués d’éléments de la Section de recherches venus appuyer leurs collègues de Tivaouane Peulh, va analyser les communications des téléphones de la défunte. Ils vont aussi essayer de retracer le trajet des cellulaires avant d’arriver entre les mains des deux vigiles.
Certaines sources ont laissé entendre qu’avant l’arrestation des vigiles, des membres de la famille de Dieynaba Traoré ont été auditionnés ainsi que son amant qui est placé dans la ligne de mire des enquêteurs.
Perdue de vue, le dimanche 30 mai, Dieynaba Traoré a été retrouvée mercredi 2 juin, jetée sous les filaos à Tivaouane Peulh. Communément appelée « Téné» par ses proches, elle était âgée de 23 ans, divorcée et mère d’un enfant de 4 ans.
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