Religions et spiritualité

Sur Les Traces Du Maouloud 2021(Partie 1):BAYTIL MAHMUR ET LES RÉALITÉS DE LA PORTE SCELLÉE

« Les habitants de Ghaïb sont prêts à tout pour Seydina Mouhammad (s.a.w.s) et il faut se rendre à Baytil Mahmur pour s’en rendre compte. Baytil Mahmur est un très bel endroit qui surplombe la Kaaba, une salle d’une beauté jamais vue ; je l’ai plusieurs fois relaté dans mes enseignements. Tous les portraits des 124000 prophètes s’y trouvent ! Avant que je ne rencontre le prophète Yahya, c’est au niveau de Baytil Mahmur que j’avais vu sa photo pour la première fois. J’avais comme une sorte d’amour envers lui, je ne sais pas comment le dire, comme de la compassion à cause de tout ce qu’il a enduré contre son peuple. C’est un homme au visage lumineux et très beau. Par contre, il n’est pas grand de taille. Tout ce qu’il disait et ce qui lui est arrivé par la suite, n’est dû à rien d’autre qu’à la transmission du message d’Allah auquel il s’adonnait. Le prophète Yahya (as) dispose d’un joli portrait à Baytil Mahmur.

Les portraits des 124000 prophètes y sont disposés un à un alors que seuls 313 prophètes ont été envoyés sur Terre. C’est pourquoi si vous suggérez aux élus d’Allah d’aller visiter un lieu donné, ils préfèreront aller à Baytil Mahmur. C’est un musée qui ressemble à celui édifié par l’équipe Alam.

On y entre pour faire sa visite et on se rend compte que les cadres des portraits ne sont façonnés d’aucune matière connue sur Terre. En réalité, les photos ne sont pas faites comme celles d’ici, c’est – à – dire des photos que l’on a mises dans des cadres, mais elles proviennent plutôt des miroirs de Ghaïb ; c’est comme si des visages de personnages étaient projetés sur des murs, sans que l’on ne sache d’où provenaient ces images. Ghaïb sont de véritables professionnels. Je n’ai jamais vu une décoration pareille ! Le carrelage à cet endroit est pareil à l’éponge ; lorsqu’on y pose le pied, il s’enfonce comme l’éponge et lorsqu’on lève le pied, il reprend sa forme initiale. C’est seulement à Baytil Mahmur qu’on peut observer ce genre de carrelage, je ne l’ai jamais vu ailleurs : un carrelage qui s’enfonce lorsqu’on y pose le pied mais qui revient à sa forme initiale sans déformation. Ghaïb sont d’excellents décorateurs !

Les anges eux, s’adonnent à la circumambulation ; ils considèrent qu’ils accomplissent là le rituel du « Tawâf ». Ils ressortent par une porte pour ensuite disparaître une bonne fois et Allah en crée d’autres ; jusque-là, on ne saurait dire combien d’anges sont partis de Baytil Mahmur. D’aucuns pensaient que c’est le même groupe d’anges qui allait et revenait mais tel n’est pas le cas. Ils entrent, traversent et disparaissent. J’ai demandé à Mawlaya Cheikh Ahmad Tidjâni s’ils partaient dans un autre espace pour revenir encore ? Il m’a dit que « non, ils allaient plutôt se placer à l’endroit réservé au jugement dernier ». Chaque groupe qui partait se mettait en place là – bas ; et cela ne date pas d’aujourd’hui. Donc plusieurs de ces anges nous ont devancé là-bas !

Par contre, les saints qui sont eux intéressés par une visite, viennent voir un à un les portraits de lumière des prophètes jusqu’au couloir qui mène à l’appartement où l’on trouve le portrait du prophète Seydina Mouhammad (s.a.w.s) qui rayonne ! Son portrait rayonne à côté de son Khatmiya (Mawlaya Cheikh Ahmad Tidjâni) et des Qutbul Aqtâbs. Leurs portraits brillent de lumière, à côté de celui du Prophète (s.a.w.s) avec sa jellaba blanche.

Il faut donc savoir que personne ne peut le caricaturer car personne ne ressemble au prophète. Dieu lui a réservé un appartement à Baytil Mahmur à cause de l’importance qu’Il lui accorde. Il rayonne avec sa belle barbe. Nul n’a jamais vu une barbe aussi magnifique, en tout cas, pas moi ! Une barbe tellement raffinée que les poils qui la composent ne se touchent pas, alors qu’on ne peut même pas voir l’espace qui les sépare à cause d’étincelles de lumière que l’on voit jaillir entre les poils. Qu’il y fasse passer un peigne ou non, cette disposition ne change pas, la façon dont Dieu l’a façonnée est spéciale. Je n’ai jamais vu des poils de barbe aussi ravissants comme ceux du Prophète (s.a.w.s) car ce sont des fils de lumières qui les séparent. C’est pourquoi lorsqu’il sourit, sa jolie dentition fait jaillir des éclats car tout est lumière en lui. Son portrait s’affiche ainsi à Ghaïb, dans Baytil Mahmur.

Par ailleurs, ce qui est plus étrange à Baytil Mahmur, c’est que les hommes de Dieu peuvent y accéder, visiter les photos, le couloir réservé au Prophète (s.a.w.s) avec sa splendeur, les photos des Aqtâbs, les anges qui font leur tawâf, etc. mais il y a une chambre scellée que personne n’ouvre.

Quand je le visitais, c’est la première chose que j’ai remarquée. J’en ai discuté avec un grand élu d’Allah qui m’accompagnait durant la visite. Qui connaît Baytil Mahmur, sait que toutes les portes qui se trouvent dans l’édifice sont ouvertes, là où passent les anges est une porte interne. On en trouvait dans les anciennes constructions : des chambres jumelées séparées par une porte à tel point que si l’on rentre dans le salon par exemple, on peut passer dans une autre chambre via une porte et inversement. Là où passent les anges est semblable à cela ; ils passent par une porte et empruntent un couloir, franchissent une autre porte par laquelle ils disparaissent. Personne parmi ceux qui visitent Baytil Mahmur n’est informé de ce qui se trouve derrière cette porte fermée.

J’ai dit à mon compagnon : « est-ce que tu as remarqué cette porte fermée ? ». Il me répondit par l’affirmative et je lui ajoute que : « surement c’est le plus grand secret du lieu qu’on a gardé ici ». Il me confia avoir entendu que personne ne peut l’ouvrir mais je lui ai confirmé que je connais celui qui est capable de l’ouvrir. Il me dit : « En tout cas, si tu réussis à ouvrir cette porte, je te décorerai d’un turban ! » Je lui annonce que si c’est le défi, il me décorera car je l’ouvrirai !

Lorsque je suis retourné le voir pour lui dire que la chambre a été ouverte et que je lui ai demandé de me couronner du turban, Il m’a répliqué avec un ton plaisant : « je ne te mettrai aucun turban car tu possèdes déjà le turban et personne n’a besoin de deux turbans sur une tête ! »

En réalité, après ma première visite, je me suis plaint à Mawlaya Cheikh Ahmad Tidjâni en lui disant que vraiment, ma visite à Baytil Mahmur ne me satisfait pas à cause de la porte scellée. Mawlaya Cheikh sait tout ! En effet, il m’a répondu que : « je savais que lorsque tu reviendrais de ta visite, tu me poserais cette question en premier. Ce sont les élus d’Allah qui ne prêtent pas attention à cette porte mais son contenu se trouve dans le manuel »

C’est à ce moment qu’il a fait sortir le manuel pour me le montrer. J’ai été pris par une légère stupeur ! Mawlaya Cheikh me confie que ce n’est pas la peine d’ouvrir la porte car un élu peut y rentrer via son roûhâniyou (son âme). Effectivement, il y a des portes dans le monde ghaïb par où personne ne peut accéder physiquement, mais on peut les traverser via son roûhâniyou. « Ce n’est pas nécessaire de l’ouvrir », me confie-t-il, mais il m’apporta la précision comme quoi « quiconque tenterait de la traverser sans disposer des prérogatives, se verra subitement repousser par cette porte ».

Quand j’ai consulté le manuel, il s’est trouvé que le secret conservé derrière cette porte fait partie des qutbâniyu : c’est ce qu’on appelle « al Asqamil Ah’zam ». C’est un secret extraordinaire.

 En effet, lorsque Mawlaya Cheikh Ahmad Tidjâni m’a montré le manuel, j’y ai vu une séquence que je connais du Diawharatoul Kamal : « ‘aynil mahârifil aqwam sirâtika tâmil asqam » mais sous une forme codée. C’est un terme familier dans la Jawharatul Kamal mais c’est le qutbâniyu correspondant qui est le « Asqamil Ah’zam ». C’est le dernier terme « Asqam » qu’on a pris pour y ajouter le « Ah’zam », d’où son nom ; il est souvent caché ce qutbaniyu, on le dévoile rarement. Si on vous faisait la traduction de ce qutbâniyu depuis Ghaïb, on vous dirait que c’est la « Condensation des fouyoûdât ». Comme des effluents de lumières émanant des qutbâniyu, qui se regroupent pour former une boule congelée et compacte. En effet, chaque qutbâniyu quel qu’il soit, fait dégager un fouyoûdât (effluve de lumière) spécial. Ainsi lorsque tous ces fouyoûdât se regroupent, ils forment une boule qui a l’aspect d’un liquide congelé : « al Asqamil Ah’zam », gardé dans cette chambre scellée. Elle renferme plusieurs sortent de qutbâniyu.

Ce qui est plus curieux, c’est que son utilité est vouée aux saints pour qui il a été décidé de leur nomination au grade de Qutb zamâne à une date déterminée, sachant qu’à cette date, le waliyou ne sera plus en vie. Cela fait partie de leur organisation.

On peut appeler quelqu’un et lui annoncer que « à une date précise, tu seras nommé au grade de Qutb zamâne ». Et je ne parle pas des gens d’ici, plutôt des habitants du ciel, les seuls habilités à nommer les élus d’Allah. Ghaïb lui annonce la nomination, tout en sachant qu’à cette date précise, la personne sera dans l’au-delà ; mais on le lui dira quand même parce – que cela fait partie de son destin. Si on annonce à une personne cette nomination, on ouvrira un jour cette chambre pour prendre le secret du qutbâniyu al Asqamil Ah’zam qui est sous forme de boule pour l’insérer dans son âme. Durant cette journée, si on allait à l’assemblée de la Hadaratul Ilâhiya, on aurait cru que c’est l’élu en personne qui la dirige : il surpassera en grade tous les saints vivants sur Terre ce jour-là. Néanmoins, on ne le laisse que 24h chez la personne après quoi on le retire. Quand on l’attribue à un élu, toutes les âmes saintes quittent une à une Ghaïb pour venir sillonner le lieu où la personne se trouve. Toutes les âmes qui se trouvent à Baytil Mahmur, principalement celles des 124000 prophètes dont les portraits s’y trouvent, les âmes des Qutbul Aqtâbs, l’âme bénie du Prophète (s.a.w.s), etc., toutes viennent tournoyer sur les lieux. La personne devient donc un waliyou complet mais cela ne dure que 24h.

Mawlaya Cheikh Tidjâni me dit que : « c’est la raison pour laquelle on ferme la chambre car on attribue ce pouvoir que rarement ». Pourtant du jour au lendemain, on peut venir l’attribuer à une personne de telle sorte que toutes les âmes viennent sillonner son lieu d’habitation, peu importe où il se trouve. Je parle des âmes des prophètes qui sillonneront l’endroit comme si elles venaient féliciter l’heureux élu. Elles le feront jusqu’à la fin des 24 heures avant de retourner à leur lieu d’origine.

Juste pour vous dire que Dieu dispose de toutes sortes de secrets. Si vous allez dans le manuel à Ghaïb, on n’y a mentionné que « ‘aynil mahârifil aqwam sirâtika tâmil asqam » mais ils ne vous livreront pas le « al Asqamil Ah’zam » : la condensation des fouyoûdât venant des qutbâniyu. Un qutbâniyu est un secret de lumière qu’on insère à un élu devant être nommé « Qutb ». Un qutbâniyu dégagent des rayons lumineux qu’on classe parmi les fouyoûdât. On filtre sur chaque qutbâniyu, des lumières pour les regrouper et former une boule renfermant toutes les qutbâniyus. On le gratifie ainsi à la personne en guise de récompense, tout en sachant qu’au jour où on devirait la nommer, elle ne sera plus de ce monde. En ce jour précis, c’est comme s’il y avait une fête dans son lieu d’habitation : il verra défiler toutes les âmes des prophètes, celles des sâlihînes, toutes les âmes qui se trouvent à Baytil Mahmur ce jour-là, défileront devant l’heureux élu. Il aura en lui ce secret pendant 24 heures avant qu’il ne soit récupéré.

Ceci nous renvoie à la manière dont Allah (swt) distribue Ses grâces.

C’est pourquoi lorsque je suis allé voir le waliyou pour lui annoncer que je suis entré dans cette pièce à la porte fermée avec tous les éclairages en lui demandant mon turban, il m’a répondu : « je ne vais pas vous décorer de ce turban car vous en êtes le propriétaire et je savais pleinement que vous accéderez à l’intérieur ». Je lui réplique que : « je ne me suis pas limité à y entrer mais j’ai lu tous les noms des élus qui ont reçu le grade. Il y en a que je connais et d’autres non, mais je connais leur lieu d’habitation ». Il me dit : « Donc vous n’avez pas encore fini de lire car il en reste encore ! ». Il a effectivement raison car tant que le monde existe, on peut toujours le décerner à un waliyou (…)

Le monde Ghaïb renferme d’innombrables secrets. Plusieurs waliyou d’Allah ayant visité Baytil Mahmur s’interrogent sur cette porte dorée scellée. C’est une jolie porte en or de la catégorie yâqoût, qu’on peut confondre au regard à du bronze de par sa couleur, car elle semble refléter des rayons solaires à cause de son éclat. Elle est incrustée de perles qui ressemblent à des boules soufflées, en plastique. Lorsqu’on y pose la main, elles s’enfoncent et reprennent leur forme initiale quand on enlève sa main. C’est une jolie porte décorée n’ayant aucune inscription (…)

En réalité, les lumières qui se dégagent de Baytil Mahmur et qui irriguent la Kaaba proviennent toutes des fouyoûdât de cette boule ; ces mêmes lumières s’infiltrent jusque vers les profondeurs de la septième terre pour atterrir sur la tête du poisson « Noûn » (…)

Extrait tiré du discours de Mawlaya Seydi Mouhamed EL Cheikh, l’Imam Al Mahdi (a.s), Maouloud 2021

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