Religions et spiritualité

LA MORTS ET SES MYSTERES DEVOILÉS PAR L’IMAM AL MAHDI

 

Dans l’imaginaire collectif, la mort représente un mystère. Bien qu’elles ne se rejoignent pas dans la conception qu’elles en ont, la croyance en l’existence d’une vie après la mort est commune à toutes les religions révélées. Dans la religion musulmane, la préparation de la rencontre entre Le CREATEUR et Son serviteur occupe une place essentielle. Tout dans le quotidien du musulman doit être normé selon les préceptes de l’islam. Le croyant qui s’y conforme peut espérer l’agrément divin, alors que celui qui s’en détourne, encourt la colère d’ALLAH. L’adoration constitue le but ultime de la vie : « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent » (Sourate 51 ; Verset 56). Peu de gens confèrent cependant à  la dévotion toute son importance, malgré le caractère inéluctable de la mort : « Toute âme goutera la mort (…)» (sourate 3 ; verset 185).

Dans une causerie dédiée aux mystères de la mort, l’IMAM AL MAHDI Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh nous édifie quant aux procédés cachés qui interviennent lors de la mort. En effet, ALLAH peut, soit faire intervenir un processus, soit se contenter de fournir la date et l’heure exactes du décès à l’ange de la mort. C’est donc au CREATEUR que revient les prérogatives du choix du moment et de la manière dont la mort se fera.

Faire appel à un processus, signifie qu’ALLAH a décrété les circonstances qui seront à l’origine du décès. Ces circonstances peuvent être décidées avant la naissance ou au courant de la vie. IL peut, par exemple, décréter une mort par accident de voiture, par noyade, dans un crash d’avion, dans l’effondrement d’un édifice, des suites d’une maladie etc. Pour ce dernier cas de figure, ALLAH exprimera la durée de la maladie. S’IL décrète qu’un tel mourra d’une maladie qui durera 10 ans, cette personne tombera malade une décennie avant la date de sa mort. Lorsqu’un être est destiné à mourir dans un processus déterminé, il se hâtera de l’enclencher sans même se douter qu’il y perdra la vie. S’il doit mourir dans un accident, il planifiera un voyage même sans réel motif.

ALLAH peut aussi ne pas faire intervenir de processus, dans ce cas, la personne mourra à l’heure qu’ALLAH a indiqué : c’est le cas des morts subites.

L’agonie est la période pendant laquelle l’âme s’extrait du corps. Elle peut être douce ou pénible selon que le mourant ait été du nombre des justes ou pas. Sa durée varie. DIEU peut choisir de torturer la personne longuement avant qu’elle ne succombe. Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh nous apprend également qu’un lien subsiste entre l’agonie douloureuse et les châtiments de la tombe. L’Imam Al Mahdi de renchérir que la souffrance au moment de l’agonie laisse présager que la personne subira les affres de la tombe. Un châtiment qui perdurera si l’individu est destiné à l’enfer. Les affres de la tombe peuvent également constituer une sorte de purgatoire. Une personne les ayant subies peut dans la grande miséricorde divine accéder finalement au paradis. L’intensité des punitions de la tombe ainsi que leur durée varient selon ce qu’ALLAH aura décidé en rapport avec ce qu’IL reproche à son serviteur. Malheureusement, seule une infime minorité de personnes échappent aux tourments de la tombe !

De nombreux actes et comportements, parfois considérés comme anodins, sont en réalité très graves aux yeux d’ALLAH. Ils impliquent pour la personne qui en est coupable, les châtiments de la tombe. C’est par exemple le cas de ceux qui marchent de manière hautaine et suffisante, faisant montre de prétention. Un autre fait également très grave consiste à ne pas saluer ses semblables ou pire encore, à ne pas répondre à leurs salutations. Ne pas se purifier à l’eau, comme le préconise l’islam, après avoir satisfait un besoin pressant, peut aussi être source de douloureux châtiments. Le Prophète (SAWS) l’avait d’ailleurs clairement stipulé et nous en avait mis en garde. La dépigmentation peut elle aussi être lourde de conséquence. Une femme qui a une fois eu recourt à cette pratique encourt les punitions de la tombe, et cela, même si elle y avait renoncé avant de mourir, à moins bien entendu qu’ALLAH, dans sa grande miséricorde, lui fasse grâce.

Toujours égal à lui-même avec des enseignements hors-pair, Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh nous a également livré les secrets de l’agonie en prenant un exemple classique : celui d’une personne devant mourir des suites d’une maladie.

Pour celui qui est agréé par son SEIGNEUR, l’agonie est douce. Elle commence par la sensation d’une agréable brise d’abord au niveau des orteils, puis le long du corps à mesure que l’âme se détache. Le mourant perd progressivement l’usage de ses membres désormais refroidis et insensibles. Une fois que la sensation de fraicheur atteint l’abdomen, l’agonisant ne peut plus ressentir la faim, ni la satiété du reste. Etrangement, il peut continuer à tenir une conversation et ses organes de sens tel l’ouïe et le goût fonctionnent toujours car son âme n’a pas encore été extraite de la zone supérieure du corps. C’est seulement quand la sensation de fraicheur atteint le cœur, que l’agonisant a l’impression de se voir flotter telle une gourde. Il s’agit en réalité de son âme qui commence alors une ascension. La mort est effective lorsque cette âme, qui apparait à cet instant dans une forme identique à celle du corps, atteint les nuages et qu’elle est convaincue que les gens de ce bas-monde ne la voient plus. Elle est ensuite acheminée vers un lieu de repos éternel où elle peut observer les gens s’affairant autour de sa dépouille devenue insignifiante à ses yeux.

A l’inverse, l’agonie de celui qui est destiné à subir les châtiments de la tombe est douloureuse. Elle débute par une sensation de chaleur émanant de ses orteils. Son intensité varie suivant ce qu’ALLAH reproche au mourant et selon qu’il ait été musulman ou pas. Cette sensation remonte le long du corps au fur et à mesure que l’âme s’extirpe douloureusement des membres inférieurs. Lorsque la chaleur atteint son cœur, le mourant se voit saisi dans ce qui lui apparait comme une tempête de sable provocant une soif ardente. Si de l’eau lui était servie à cet instant, il aurait l’impression qu’elle est bouillante. Cette eau, une fois dans l’estomac, lui semblera diffuser une chaleur insupportable. Alors que l’âme de celui qui a gagné la béatitude céleste effectue une ascension, celle du damné s’engouffre dans une sorte de canalisation dirigée vers le bas. Le mourant devient alors agité espérant qu’on le retienne. Sa mort est effective lorsqu’il sent qu’il est complétement englouti. Il entame là un long voyage dans ce canal effrayant parsemé de flammes et abritant des monstres géants semblables à des dragons et crachant du feu. Cette déchéance si fulgurante ne prend fin que lorsque le défunt est inhumé.

Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh nous apporte à ce titre, une précision quant à l’agitation que l’on observe chez certains agonisants. En effet, cela peut aussi bien concerner le mourant destiné aux châtiments de la tombe que celui promut à la félicité. Le premier est terrifié par sa dégringolade fulgurante. Le second est étonné par l’élévation de son âme vers le ciel. Il arrive toutefois, qu’ALLAH montre à son serviteur qu’Il a agréé, sa bienheureuse destination de sorte que son ascension ne suscite aucune crainte chez lui.

Une autre précision de l’IMAM AL MAHDI concerne la température ante-mortem. En règle générale, le corps de celui qui va subir les affres de la tombe est fiévreux alors que celui qui bénéficie de la béatitude éternelle a le corps froid. Pourtant, il arrive qu’un élu d’ALLAH ait le corps brulant après son décès du fait de la surabondance de sa lumière. Cette règle est donc à prendre avec précaution.

Telle que nous apparait la déchéance que subit le condamné aux châtiments de la tombe dans cette sorte de canalisation citée plus haut, lorsque le défunt sent qu’il a enfin atteint le sol c’est qu’il a maintenant été inhumé et que ses proches rebroussent chemin. Durant tout ce temps, il était soumis à des tourments. Son répit, s’il en a, ne sera que de courte durée, car il reçoit très vite la visite des deux anges que l’on nomme Munkar et Nakir. Démarre alors un interrogatoire dans la tombe. La dégringolade entamée au moment de la mort se poursuit maintenant non plus dans les parois d’un canal terrifiant, mais dans les entrailles de la terre. S’il ne réussit pas à répondre convenablement, Munkar et Nakir l’enfonceront d’avantage vers des profondeurs abyssales, en le frappant d’un coup de gourdin.

Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh nous dit à cet effet, que cette chute dure aussi longtemps qu’ALLAH le souhaite et peut s’achever de plusieurs manières selon Son ordre. Le défunt peut alors atterrir aux limites de l’enfer ou dans ses tréfonds. Il peut également être jeté dans un récipient rempli de plomb ou de goudron en ébullition ou se retrouver nez à nez avec un serpent géant ou un dragon. Pour certains, ils peuvent même être empalés sur un javelot en tombant. Pour d’autres, ALLAH les fait glisser dans une cavité d’une obscurité et d’une étroitesse telles qu’ils ne peuvent bouger le petit doigt, ni respirer au risque de sentir le sable s’engouffrer dans leurs narines. Le damné est atteint d’aphonie et n’a d’autre choix que des pleurs en silence. Il se remémore sa vie et regrette de n’avoir pas fait les bons choix.

Les mystères de l’agonie ainsi que les châtiments de la tombe nous ont surtout été relatés à travers les hadiths du Prophète (SAWS). Si l’agonie est l’antichambre de la mort, le monde « barzakh » encore appelé monde intermédiaire ou transitoire est quant à lui le point de jonction entre la fin de la vie sur terre et l’au-delà. C’est la période allant de la mort au jour du jugement dernier. On l’assimile donc au séjour dans la tombe avant la résurrection.

L’IMAM AL MAHDI Mawlaya Seydi Mouhamed El Cheikh à travers ses enseignements, nous a permis d’avoir une meilleure compréhension de ces notions qui sont d’une importance capitale. Puisse ALLAH le rétribuer au plus haut point.

Puisse ALLAH nous guider dans la lumière, nous préserver des tourments de l’agonie et des périls de la tombe et qu’il puisse nous compter parmi ses serviteurs agréés.

SOXNA FATSY

DESK RELIGION ET SPIRITUALITÉ

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