2019 sera certainement l’une des élections les plus ouvertes de l’histoire politique du Sénégal avec une multiplicité de candidatures et pas des moindres :
Un ancien premier ministre sous Abdoulaye Wade et ex président de la commission de l’UEMOA, un technocrate en l’occurrence Cheikh Hadjibou Soumaré.
Ousmane Sonko ancien inspecteur des impôts leaders de PASTEF, l’un des opposants les plus virulents du président Macky Sall.
Thierno Bocoum ancien député et ex membre du parti Reewmi d’Idrissa Seck a créé son mouvement l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la république (AGIR) pour conquérir le pouvoir en 2019.
L’ex juge Ibrahima Hamidou Déme dont la démission de la magistrature continu de faire couler beaucoup d’encre a lui aussi créé son mouvement politique « ENSEMBLE » afin de briguer le suffrage des sénégalais.
Thierno Allassane Sall ancien ministre de l’énergie et du développement des énergies renouvelables président de mouvement « La République des Valeurs. » veut lui aussi faire à Macky Sall en 2019.
Mais le problème avec ses candidats à l’élection présidentielle, est qu’ils n’ont pas de base politique confirmée. Ousmane Sonko qui s’était présenté comme tête de liste de la coalition « Ndawi Askan wi » lors des élections législatives de 2017 avait été député grâce au plus fort reste. Ceci prouve à suffisance qu’ils leur restent beaucoup de chemin à faire. Rajoutez à cela, ils devront faire face à cette loi sur le parrainage qui risque de faire des malheurs chez ces leaders politiques. La loi sur le parrainage obligera tous les candidats à l’élection présidentielle d’avoir au moins 65 000 signatures pour voir leurs candidatures être validés par le conseil constitutionnel. Ce qui équivaut à 1% des électeurs inscrits sur le fichier électoral. Ce qui ne sera pas une tâche facile d’autant plus qu’ils sont absents dans presque toutes les circonscriptions du pays.
Alioun Assé Seck
