Son goût au mystique n’est plus à démontrer. Selon sa conception philosophique, dans l’architecture des sciences des aristocrates du ciel, la codification n’est que mirage, un avant propos d’une aventure spirituelle. Il convient donc pour lui, de porter le regard au-delà de la face visible du visible. La navigation dans la profondeur de la consistance du savoir postule d’instituer une porte par laquelle l’aspirant s’évade pour contourner le subconscient collectif. Une méthode que constitue le zikr dont l’idéal impose tant d’être au chevet de la lumière que d’avoir le sens de la persévérance et de la patience.
L’accessibilité à une telle vision repose sur un organigramme d’étapes divines fortement verrouillées. Ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas restent moins inconscients de cette réalité qu’ignorants. Elle a, dès le début, l’incidence de les porter ombrage au point que la jalousie et la fierté sont devenues le mobile d’une bande de malfaiteurs organisée autour d’un obscurantisme sans précédent. Malheureusement, la lumière est tellement flagrante qu’on n’a pas besoin d’ouvrir les yeux pour certifier sa présence.
Devant cette ambiance sensible à la déperdition des principes et valeurs soufistes, l’écho de l’ordre céleste a fini par être animé par l’envie de se rétablir. C’est le début du commencement d’une nouvelle ère du labeur du rachat de l’humanité in largo sensu. Le monde est finalement sur le point de devenir ce que SEYDI MOUHAMED EL CHEIKH veut faire de lui, ce qu’il fera de lui, un reflet du royaume de la justice par excellence.
MOUSSA FALL, ALIOUNE DIEYE
