Politique

Donald Trump-Kim Jong-un : Les prémices d’un rapprochement

Washington et Pyongyang ont-ils décidé d’enterrer la hache de la guerre ? C’est en tout cas ce que présage l’annonce faite, ce jeudi 08 mars par le Conseiller sud-coréen à la sécurité qui a annoncé la tenue d’un sommet d’ici fin mai entre les deux pays.

Cette annonce intervient dans un contexte particulier marqué par une volonté affichée de la Corée du nord d‘œuvrer pour une désescalade des tensions au sein de la péninsule coréenne. En effet, après une période de deux longues années marquée par l’exacerbation de la tension entre les deux Corée ponctuée par une série de sanctions d’ordre économique imposée par les grandes puissances internationale à la Coré du nord, Kim Jong-un  s’est montré disposé à rétablir les relations diplomatiques entre lui et son voisin du sud. D’autant plus que les tests de missiles balistiques avaient fini par plonger la région entière dans la tourmente. Ce qui a eu le mérite de voir la Chine, alliée historique de Pyongyang, hausser le ton et voter pour la résolution du Conseil de Sécurité des Nation Unies qui visait à alourdir les sanctions à l’encontre de la Corée du nord.

 Ainsi, pour éviter que l’étau ne se resserre un peu plus autour de lui, le régime nord-coréen a d’abord du montré sa bonne foi en autorisant une délégation d’une cinquantaine d’athlètes de prendre part aux Jeux Olympiques d’hiver qui se sont tenus en Corée du sud.

Parmi ces athlètes il y avait notamment la sœur du leader nord-coréen en personne. Ce fut la première depuis des années qu’un des deux pays envoie une délégation chez son voisin. Pour ce qui est du Président américain et de son homologue coréen on se souvient des échanges d’invectives qui ont eu juste après l’arrivée à la Maison Blanche du richissime magnat de l’immobilier. Celui-ci avait notamment traité Kim Jong-Un de ‘ petit gros’ sur Twitter. Et comme attendu le leader nord-coréen lui a rendu la politesse en le qualifiant de ‘malade mental gâteaux’. Toutefois ce sommet, qui rappelons-le constitue un pari risqué pour le Président américain, pourrait peut-être marquer un tournant décisif dans les relations entre les Etats-Unis et la Corée du nord.

Mouhamed Gueye El Cheikh

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