Au Sénégal on peut avoir : le BAC, Licence, Master (1 et 2) ou même BAC+ 5, mais si on n’a pas de relations dans les sociétés ou si on n’est pas recommandé (bras long) ce sera très difficile d’obtenir un emploi dans les entreprises.
Dans ce pays, que ça soit dans la fonction publique, ou dans les entreprises privées, les gens ne recrutent pas sur la base de la compétence. On fait tout dans le favoritisme, pour travailler dans les entreprises publiques par exemple, mieux vaut avoir la carte du parti au pouvoir. Etant donné qu’une certaine élite politique a des quotas au sein des différentes sociétés publiques. C’est à cause de cela que beaucoup de jeunes suivent les politiciens qui les manipulent à leur guise.
Il y a aussi la « promotion canapé » qui fait légion dans pratiquement toutes les entreprises du Sénégal. Et Oui quand on est une femme on a 90 % de chance de travailler à condition d’être soumise à certaines conditions. A compétences égales c’est la femme qu’on recrute !
Ce qui explique la très forte présence des femmes dans les entreprises au détriment des hommes (je ne dis pas que toutes les femmes ont été recruté de la sorte). Dans un pays où il faut un bras long pour être recruter en entreprise, il n’est pas surprenant de voir l’Association des Diplômés sans emploi ruer dans les brancards afin que l’Etat puisse leur venir en aide.
Tant qu’on ne mettra pas les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, tant qu’on ne mettra pas en avant le mérite et non l’incompétence on sera toujours confronté à ces problèmes. Mais malheureusement beaucoup de Sénégalais semblent se plaire dans ce système…
ALIOUNE ASSE SECK
