Le labeur de la découverte du Créateur est toujours inachevé, continuel et rigoureusement infini. Cet effort est lié au fait que L’appositif de la divinité apparait et réapparait sous une dimension à une autre. Ainsi, ses adorateurs Le perçoivent différemment sans que Son Unicité ne soit compromise. La façon de Le percevoir et les objets qui servent Son appréhension constituent chacun une frange de Son Existence. Parmi ces différentes façons que peut se présenter Le Seigneur, trois méritent particulièrement notre attention.
Il s’agit premièrement de la divinité universelle ou oulihiyatoul jamal. Elle est incarnée par le prophète de l’islam Seydi Ahmat (psl). Cette forme de divinité garantit l’omniprésence de la lumière divine dans les lieux où est célébrée la Grandeur de Dieu. On ne s’étonne pas alors d’entendre Le Seigneur réclamer les mosquées comme sa propre demeure. La divinité universelle dépasse le cadre restrictif des lieux saints pour étendre ses tentacules dans les livres sacrés. De ce fait, transparait dans ses derniers la lumière divine établissant le lien de communication entre Le Royaume céleste et le monde du commun des mortels. La divinité universelle se caractérise essentiellement, dès lors par son déplacement d’une réalité divinale au milieu des pratiquants soucieux de conserver la lumière originelle de leurs âmes.
S’il existe des pratiquants dont l’objectif est la préservation de leur lumière initiale, d’autres, par contre, sont animés par le fait de la développer. Ils cherchent alors à découvrir la divinité non pas dans leur environnement mais dans le milieu divin. Cette forme de divinité qui loge dans cette réalité profonde est qualifiée de paroxygimale. Elle est autrement dénommée oulihiyatoul khatmi, ou jallal ou encore zatii. Ces trois appellations regorgent chacune une explication dans la science divine. Par zatii, on entend le nom d’Allah qui a servi de fondement sur lequel est bâti Son Royaume. Le terme jallal renvoie, quant à lui à l’emplacement de la divinité paroxygimale c’est-à-dire le bassatoul jallal où tout ce qui rayonne rentre dans le cadre de la lumière divine. Le mot khatmi attaché au terme oulihiyatoul nous interpelle sur l’incarnation de cette deuxième forme de divinité. Elle est, en réalité, incarnée par le détenteur du pouvoir de khatmiya que constitue le souverain des âmes, Mawlaya Cheikh Tidjani.
Dès qu’un aspirant arrive à accéder à la demeure divine, il est certainement vrai qu’il existe une dimension supérieure du milieu divin où se trouve le règne de la divinité paroxygimale. Cela s’explique par la réalité du néant où Dieu est dans Son Originalité. La divinité qui s’y développe est l’authenticité divinale par trois ou oulihiyatoul bast.
Toutefois, force est d’admettre que ces trois divinités ne sont que des démembrements de la divinité première, à savoir l’authenticité divinale par trois. Celle-ci est la première forme de divinité à avoir existé avant de se ramifier en deux cents autres. C’est ainsi que Seydi Mouhamed El Cheikh nous enseigne, qu’au total, les ramifications de la divinité sont au nombre de 201. Mais ces dernières qui ont été exposées ont mérité d’être énoncées pour leur importance en matière d’élévation spirituelle.
Desk Religion et spiritualité / Rédacteur Moussa FALL
