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MALI : Le GSIM revendique l’attaque de Boni et répond au chef de la DGSE française.

Le 3 février, le poste de sécurité de l’armée malienne qui se trouve à Boni, entre Douentza et Hombori a fait l’objet d’une attaque attribuée aux groupes jihadistes.

Au moins dix soldats maliens ont été tués lors de cet assaut qui aurait mobilisé des moyens impressionnants de la part des assaillants dont on sait maintenant qu’ils appartiennent au Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM).

Moins de deux semaines après les faits, l’Alliance jihadiste affiliée à Al Qaïda a revendiqué l’assaut dans un communiqué rendu public ce vendredi 12 février.

Après avoir endossé la responsabilité de l’attaque du 3 février, l’Alliance jihadiste dirigée par Iyad Ag Ghali s’en prend à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française qu’elle accuse de vouloir faire peur aux pays du Golfe, considérés comme des cibles du GSIM.

Le communiqué decrypté par le journaliste Wassim Nasr sur Twitter répond aux affirmations du chef de la DGSE, selon lesquelles elle aurait obtenu une vidéo de la rencontre des chefs djihadistes dans le centre par une source humaine. Pour les djihadistes, cette version de l’histoire « revient à prendre les observateurs pour des idiots ». 

Le GSIM a aussi fustigé le silence de l’élite française face à ce qu’il considère comme des manœuvres de l’Élysée visant à faire chanter les gouvernements sahéliens.

DAKARACTU

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